• Qu'est-ce qu'une carte ?: C'est une représentation graphique, en réduction de la surface de la Terre et d'une partie de cette surface. La carte représente sur une surface plane ce que la réalité propose en volume. A l'échelle de la Terre, un planisphère est donc une impossibilité géométrique: on ne peut pas représenter une sphère dans un plan. Une carte répond donc à un choix en termes de projection. Le choix de cette projection introduit d'emblée un biais par rapport à la réalité.

    Tout carte comporte une échelle, qui est le rapport entre une distance mesurée entre 2 points de la carte et la distance réelle mesurée sur le terrain. Elle détermine l'espace représentée.

    Il y a plusieurs échelles --› mondiale, régionale et locale.

     

    Il y a différents types de cartes:

    - Cartes descriptives --› Localiser ( un lieu ) et de le situer ( place d'un lieu par rapport à un autre ) des phénomènes spatiaux.

        • Cartes en relief ( topographiques ), de la végétation, des ressources naturelles, de villes, des voies de communication

        • Légende pas soumise à des règles d'organisation précise

    Exemples: Cartes des domaines bioclimatiques / Cartes IGN ( d’État Major )

     

    - Carte analytiques --› Phénomène abstrait, élaboré à partir de données statistiques

        • Le territoire cartographié ne correspond donc plus à une réalité topographique, mais devient le simple support de cette information statistique

        • L'analyse consiste donc en une appréciation des points communs et différences

        • Légende rigoureusement hiérarchisée pour permettre des regroupements des différents territoires

    - Cartes de synthèse --› Résultat d'une réflexion, d'un raisonnement qui mêle plusieurs faits géographiques et/ou statistiques sr un même support.

        • Élaboration typologies ( classements entre les territoires en fonction d'informations )

        • Légende --› Thèmes et Typologies

     

    - Anamorphoses --› Cartes analytiques ou phénomène abstrait représenté donne lieu à des déformations des territoires représentés.

          • Réalisées par ordi, déformations apportées de façon proportionnelles

          • Géographe --› Multitude de données ( cartographiables / Spatialisés )

            Lecteur --› Grilles de lecture

     

    I/ Lecture géoéconomique du monde

    Exemple 1: Carte par anamorphose selon le PIB ( richesses produites à l'intérieur de leurs frontières, entreprises nationales/étrangères )

    PNB --› richesses produites par un État

    Il y a un déséquilibre de richesse au bénéficie de la Triade qui dominent l'éco-monde. ( Amérique du Nord, UE et Japon ). Utilisée dans les années 1990 puis remis en cause par la montée en puissance de la Chine (PIB plus grand que celui du Japon ).

    Pôle asiatique ( Asie orientale, Chine, Japon, NPIA )

    --› Corée du Sud, Hong Kong, Taïwan, Singapour

    Pays émergents --› développement rapide grâce à une bonne intégration dans les échanges commerciaux mondiaux. Mais les institutions politiques et financières internationaux ne s'accordent pas sur la liste des pays qui entrent dans cette catégorie ( Amérique latine, certains pays d'Asie et pays pétrolier --› Vietnam, Thaïlande, Indonésie etc. )

    BRICS --› Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud ( semble passer inaperçue )

     

    Exemple 2: Planisphère analytique établi à partir de données de PNUD ( Programme des Nations Unies pour le développement )

    IDH --› Mis au point par le PNUD en 1990 pour mesurer le développement, c'est à dire l'ensemble des processus sociaux et économiques apportant aux hommes une plus grande sécurité, une plus grande satisfaction de leurs besoins. L'IDH s'exprime par un chiffre compris entre 0 et 1. Il résulte d'un calcul qui combine l’espérance de vie à la naissance, la durée moyenne de scolarisation et le revenu national brut par habitant.

    IPH ( Indicateur de la pauvreté humaine ) pour les pays en développement.

    La limite Nord-Sud, qui distingue un Nord développé d’un Sud en développement, est apparue pour la 1ère fois dans un rapport publié en 1980. Depuis, elle n’a que peu évolué alors que des pays du Sud atteignent aujourd’hui un IDH plus élevé que des pays du Nord comme la Russie ou la Roumanie. Mais elle continue à structurer notre lecture du monde car elle reflète avant tout un rapport historique entre nations dominantes et nations dominées, entre anciennes métropoles et anciennes colonies ou pays assimilés. En tout cas, du point de vue de l’IDH, il est plus pertinent de parler de « Nords » et de « Suds » au pluriel. Le cas de la Russie, classée au « Nord » mais considérée également comme un membre des BRICS avec les grandes puissances du Sud, illustre le caractère relatif des typologies en fonction de leur auteur ou de la carte utilisée. De plus les planisphères ne rendent pas compte des contrastes de développement à l’intérieur d’un même État .

    Exemple 3: planisphère à projection polaire représentant les flux de marchandises à l’échelle du monde, établi à partir de données provenant de l’OMC, organisation internationale visant à établir des règles pour les échanges commerciaux. L’importance des échanges mondiaux, caractéristique de la mondialisation, peut laisser penser à un effacement des frontières, qui demeurent pourtant des enjeux géopolitiques majeurs et des sources de tensions importantes.

    II/ Lecture géopolitique du monde

    Les puissances militaires mondiales témoignent de la montée en puissance des pays émergents : outre les grandes puissances militaires issues de la 2GM et de la guerre froide (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine). Les dépenses militaires se concentrent sur les puissances régionales d’Amérique latine (Brésil), d’Asie orientale (Inde, Corée du Sud) et du Moyen-Orient (Arabie Saoudite) et sur des zones de tension interétatique (Inde-Pakistan/ Corée du Nord- Corée du Sud).

    Les conflits sont très nombreux dans deux régions stratégiques du monde: le Proche-Orient et l’Afrique où les enjeux sur les ressources énergétiques et minières sont importants.

    Les conflits s’inscrivent dans la mondialisation par les réseaux de vente d’armes , les réseaux que tisse le mouvement terroriste Al-Qaïda ou la diffusion d’évènements comme celle du « printemps arabe » en 2011.

     

    Un monde de conflit

    Les rapports de force ou des rivalités de pouvoir entre les États peuvent être à l’origine de conflits, c’est-à-dire des contestations ou chacun cherche à faire prévaloir ses intérêts en fonction de ses objectifs. Ces conflits peuvent faire l’objet de négociations, soit de façon bilatérale, soit par recours à des arbitrages, notamment dans les grandes instances internationales.

    Les guerres sont les formes d’aboutissement les plus violentes d’un conflit.

    Carl von Clausewitz : « La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens ».

    L’une des entrées habituelles dans la géopolitique à l’échelle mondiale est donc de comparer la puissance militaire des différents États, qui reflète le plus souvent leur puissance politique.

    Les grandes puissances militaires sont les principaux acteurs politiques à l’échelle internationale :

    • Le « Club des Cinq », les cinq premières puissances à avoir acquis l’armement nucléaire et qui ont adopté le Traité de Non-Prolifération en 1968, sont en même temps les cinq membres permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU.

    • Les puissances émergentes ou qui cherchent à exister à l’échelle internationale le font en grande partie en s’appuyant sur leur capacités militaires. Un sentiment d’insécurité (réel ou supposé) conjugué à un nationalisme soigneusement entretenu sont aussi un moyen de justifier des dépenses militaires importantes.

    • Inversement, certaines puissances émergentes ont choisi de ne pas se doter de l’arme nucléaire alors qu’elles en ont la capacité technique. Elles utilisent alors autrement leurs ressources. Cela ne les empêche cependant pas de chercher à accroître leur potentiel militaire conventionnel, voire à de se constituer une solide industrie d’armement, précisément pour montrer leur capacité à « tenir leur rang ».

    Les régions du monde le plus concernées par les différents type de conflits sont: le Nord-Ouest de l’Amérique du Sud, L’Afrique sahélienne et équatoriale, le sud de l’Asie centrale, le cœur de l’Asie du Sud-est, le pourtour des îles d’Indonésie.

    Analyse des différents types de conflits :

    • Les conflits inter-étatiques: ils sont le plus souvent hérités de la Guerre froide (Corée du Nord/Corée du Sud, Chine/Taïwan) ou de la décolonisation (Israël/Palestine, Kurdistan, Cachemire, Ethiopie/Erythrée, etc.)

    • Les espaces où un État n’exerce plus son « monopole de la violence légitime » (Max Weber) et où des groupes armés contestent son autorité.

    Cette absence d’autorité se manifeste par des revendications sécessionnistes de groupes ethniques

    ou religieux (essentiellement en Afrique et en Asie du Sud-Est), mais aussi par le développement de

    trafics aux mains de groupes organisés tels que des mafias ou des narcotrafiquants (Mexique,

    Colombie, Asie centrale), ou d’actes de piraterie (Indonésie).

    - Les conflits sont localisés essentiellement dans les régions du monde où se concentrent des ressources rares et vitales pour le fonctionnement de l’économie (minerais, pétrole => Proche et Moyen Orient, Asie centrale, « l’Arc des crises ») là où les potentialités de profit sont très importants (tous les trafics illégaux). Les conflits nourrissent d’ailleurs eux-mêmes les trafics (drogues, armes, otages)

    Il y a une étroite corrélation entre le faible niveau de richesse d’une région et la répartition des conflits. Les conflits trouvent donc bien essentiellement leur source dans la recherche d’un profit (gain territorial pour des ressources, volonté de contrôle des approvisionnements, gain immédiat par des trafics,…)

     

    Un monde pacifié ?

    Même si le monde paraît de plus en plus instable et incertain, que les médias relayent de multiples images de conflits, on peut également le présenter comme nettement plus pacifié :

    - Le nombre de guerres et le nombre de victimes de conflits armés est en recul depuis la deuxième moitié du XXe siècle.

    Ce double recul s’explique par :

    --› La construction européenne, qui rend quasiment inconcevable désormais une guerre entre anciens « ennemis de toujours » (France-Angleterre, France-Allemagne) ou une guerre civile à l’intérieur d’un État de l’Union.

    --› La fin des grands conflits hérités de la colonisation

    --› Le rôle des organismes de paix internationaux, et en premier lieu l’ONU, qui œuvrent pour éviter les conflits ou envoient des troupes s’interposer

    --› Le rôle des alliances militaires (OTAN) ou des coalitions d’États volontaires qui participent à des opérations internationales avec des mandats de l’ONU pour protéger les populations ou mettre fin à des régimes dictatoriaux.

    La complexité géopolitique du monde actuel tient donc au fait que si les anciennes classifications de « guerres inter-étatiques » ou « guerres civiles » sont toujours pertinentes, de nouvelles classifications sont apparues (guerres asymétriques, actes terroristes, zones d’insécurité…).

    Elles permettent de rendre compte de conflits d’un type nouveau, mais où ce sont les populations civiles qui sont désormais placées dans des positions beaucoup plus incertaines.

    À l’exception du PNUD dont le siège est au Kenya, les organisations internationales de la gouvernance sont toutes situées aux États-Unis ou en Europe occidentale. Cette concentration est un héritage de l’histoire de la gouvernance mondiale inspirée par les grandes puissances dès la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Les facteurs expliquant l’absence de conflits entre les grandes puissances militaires sont divers. Ils tiennent d’abord à des arguments purement géopolitiques :

    --› possession de l’arme nucléaire qui constitue une «arme de dissuasion», réseaux d’alliances hérités de la Guerre froide et étendus ensuite (OTAN), fin de la Guerre froide, rôle important dans les organisations internationales de la gouvernance (Conseil de sécurité de l’ONU).

    Il y a une corrélation entre le faible développement des régions de l’arc de crise et la concentration des conflits dans cette zone du monde.

    L’instabilité politique et/ou le déficit démocratique de nombreux pays de la zone est un facteur aggravant. Il faut évidemment aussi ajouter les tensions religieuses. La majeure partie des conflits sont actuellement internes.

    Les cartes géopolitiques ont une durée de vie limitée du fait de l’évolution rapide sur le terrain de conflits qui sont majoritairement internes. De nouveaux conflits peuvent apparaître ou se terminer après la réalisation des cartes.

     

    III/ Lecture géoculturelle du monde

    Quatre grandes aires linguistiques se distinguent sur la carte. Certaines témoignent de l’expansion coloniale à partir d’un foyer de diffusion (aire francophone, anglophone, lusophone). D’autres témoignent de la prospérité de berceaux civilisationnels anciens: Chinois, Hindi. Le fait qu’aucun pays n’est absent des jeux olympiques en est une autre manifestation.

    L’expansion mondiale de certains sports hors de leur berceau d’origine (football, rugby) et la médiatisation très large d’évènements sportifs planétaires (Jeux olympiques, coupes du monde) témoignent de l’uniformisation culturelle du monde.

    La localisation de grands évènements sportifs depuis 2000 est révélatrice de la forte croissance des pays du Sud, pétroliers comme le Qatar (accueil de la coupe du monde de foot en 2022) et des puissances émergentes que sont la Chine (accueil des JO en 2008) par exemple.

    Outre la diversité linguistique, les religions (musulmane, hindouiste), les caractères physiques (insularité) ou historiques de certains États (Chine et Inde) constituent d’autres critères de délimitation des aires de civilisation.

    Alors que S. Huntington appuie largement son découpage sur le critère religieux et présente 9 aires de civilisation, Y. Lacoste présente un découpage tantôt géopolitique où la colonisation est un facteur de diffusion de l’Occident sur une large partie du monde, tantôt basé sur des critères physiques. L’Indonésie est un bon exemple de la difficulté de cartographier les faits culturels.

    Alors que S. Huntington la place dans l’aire musulmane utilisant comme critère la religion ,

    Y. Lacoste la situe dans une aire Pacifique occidentale, utilisant comme critère la simple localisation continental.

    Quant à l’aire linguistique, elle apparaît comme spécifique, gommant la grande diversité interne de l’Indonésie (environ 700 langues).

    La majeure partie des conflits de «l’arc de crise se situe à l’intérieur de l’aire musulmane invalidant la thèse du « choc des civilisations » de S. Huntington.

    D’autre part, les conflits inter-étatiques ne sont pas de nature culturelle mais géopolitique (rivalités sur des territoires : Inde-Pakistan). La division du monde musulman entre sunnites et chiites est un élément de tension à l’intérieur même de certains États (Iran, Irak).

    Il est donc impossible, ou tout au moins très difficile, de cartographier la diversité culturelle du monde. La difficulté de tracer des limites et du choix des critères gênent la construction des cartes et produisent des représentations forcément réductrices, voire simplistes.

    Selon les choix opérés, les cartes traduisent tantôt le discours d’une uniformisation du monde par la mondialisation, tantôt celui d’une diversité culturelle qui l’emporte. De même, dans ce domaine, les cartes peuvent être utilisées pour appuyer des discours idéologiques.

     

    IV/ Lecture Géo-Environnemental du monde

    2 indicateurs --› empreinte écologique / Indice de performance énergétiques

    Etats les plus “vertueux” --› plus pauvre. PMA

    L'empreinte écologique cumule les différents formes de déprédation environnementale, l'IPE prend en compte les politiques et leurs efficacités.

    L'angle d'approche est donc différent car le premier indicateur mesure la catastrophe alors que le deuxième tente de mesurer l'efficacité de la remédiation. Cependant, ces deux critères demeurent largement environnementaux et intègrent peu ( IPD ) ou pas du tout ( empreinte écologique ) les dimensions économiques et sociales du développement durable.

    La comparaison des deux cartes attestent que la première est pratiquement le négatif de l'autre: les États classés “vertueux par l'empreinte éco sont les moins “vertueux” de l'IPE, et inversement.

    Il y a de plus une forte corrélation entre États.

     

    Conclusion

    L'organisation des territoires mondiaux et leurs dynamiques sont donc le produit de phénomènes de natures diverses dont les effets se combinent et s'entremêlent. Une carte est le résultat de choix techniques qui en conditionnent la lecture (ex: fixation de seuils de discrétisation d'une série statistique, sélection de figurés ).

    De plus, elle est toujours influencée par les représentations mondiales de son concepteur ( ex --› choix d'un fond de carte centré sur une partie du monde plutôt qu'une autre, voir par ses positionnements idéologiques ou politique.

    Carte --› Point de vue du monde.

    ( Cf --› Croquis sur la complexité de l'organisation de l'espace mondial actuel ).


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  • Méthologie Point Cartographie

    Qu'est ce qu'une carte ? Quels sont les différentes types de cartes ?

     

    I/ Qu'est-ce qu'une carte ? (p.22-23)

    La carte est une représentation graphique en réduction, de la surface de la Terre ou d'une partie de cette surface. Représente sur une surface plane (2D) ce que la réalité propose en vol (3D).

    Une carte répond donc à un choix en termes de projection ( déformation de la réalité).

    Planisphère à projection cylindrique de type Mercator (1569) --› continents sont étirés aux pôles

    Projection Peters --› les continents du centre paraissent étirés

    Projection Eckert (1906) --› Projection équivalente.

    En limitant les déformations de surfaces et d'angles, projection plus neutre que les 2 précédentes.

    Projection polaires --› pôles au centre de carte.

    Les cartes ont aussi des centrages différents:

    • carte européano-centrée

    • carte américano centrée

    • carte sino centrée

     

    Une carte comporte toujours une échelle. Rapport entre distance mesurée entre 2 points sur la carte et la distance réelle mesurée sur le terrain. L'échelle de la carte détermine donc l'espace représenté.

    Ex --› échelle au 1/10 000 000²: petite échelle ( type planisphère )

    échelle au 1/10 000² : grande échelle ( type carte locale)

     

    II/ Les différentes types de cartes

    --› Cartes descriptives: elles permettent de localiser ( déterminer un lieu ) et de situer ( place d'un par rapport à un autre ) des phénomènes spatiaux identifiables sur le terrain aussi précisément que possible.

    --› Cartes analytiques: représentent un phénomène abstrait élaboré à partir de donnée statistique

    Un phénomène ou quelques uns sont analysés sur une carte (ex : PIB, IDH...)

    Légende hiérarchisé.

    --› Cartes de synthèse: elles sont le résultat d'un raisonnement qui mêle plusieurs faits géographiques et/ou statistiques sur un même fond de carte. Croquis bac

    --› Anamorphoses --› cartes analytiques où le phénomène abstrait représenté donne lieu à des déformations des territoires initialement représentés.

     

    Thème n°1: «Clés de lecture d'un monde complexe»

    Leçon n°1: «Des cartes pour comprendre le monde».

    Les Suds --› en voie de développement

    Les Nords --› Développé

    Nous vivons dans un monde beaucoup plus complexe, dans les années 80, le monde était bipolaire durant la guerre froide ( avec Tiers Monde ). Année 90 --› + complexe, nouveau pôle.

    USA, seule grande puissance du monde jusqu'à dans les années 2000

    Ensuite, d'autres pôles de puissance ce développe. De nouveaux conflits ont éclatés depuis la fin de la guerre froide. Les cartes nous permette de comprendre le monde devenu complexe. De plus en plus précise, élaboré grâce aux nouvelles technologies --› 3D

    Elles sont les produits de leurs acteurs, pas toujours objectif, analyser avec prudence.

    Cartes --› réalité temporaire qu'on peut critiquer.

     

    Problèmes: Pourquoi le monde est-il complexe ? Comment les cartes permettent-elles de saisir la complexité du monde ? Comment peut-on remettre en question certaines notions de géo représenté dans les cartes et pourquoi sont-elles parfois subjectif ?

     

    I/ Lecture géoéconomique du monde

    A/ Des inégalités de développement toujours criantes

    Nous vivons dans un monde inégal --› PIB ( richesse d'un état en milliard de $) --› inégalité des richesses /////// IDH ( indice de développement humain ) --› Mis au point par le PNUD en 1990 pour mesurer le développement, c'est à dire l'ensemble des processus sociaux et économiques apportant aux hommes une plus grande sécurité, une plus grande satisfaction de leurs besoins. L'IDH s'exprime par un chiffre compris entre 0 et 1. Il résulte d'un calcul qui combine l’espérance de vie à la naissance, la durée moyenne de scolarisation et le revenu national brut par habitant.

     

    Inégalité aujourd'hui toujours réel: domination Triade (USA, Europe de l'Ouest, Japon durant les années 90 ). Triade élargie --› l'ensemble de l'Asie orientale, avec la Chine de l'Est, le Japon et les Dragons ( pays industrialisés d'Asie dont l'essor a commencé dans les années 1960: Corée du Sud, Taïwan, Singapour ).

    La ligne Nords/Suds qui sépare les pays développé des PVD ( Pays en Voie de Développement) à cause des évolutions du monde --› obsolète

    Certains pays développé ont parfois un IDH + élevé qu'un PVD et vice versa.

    --› PVD alors que 2ème PIB du monde en 2010

    États inclassables --› Chine, Russie

    --› PVD alors que IDH plus élevé que certains pays du Sud

    PVD --› Pays émergents ( BRICS ), Pays pétroliers, Pays ateliers, PMA

     

    La ligne N/S de moins en moins pertinentes à cause de la montée en puissance des pays émergents des Suds depuis 20 ans.

     

    Pays émergents --› pays connaissant un développement rapide grâce à une bonne intégration dans les échanges commerciaux mondiaux. Ce sont de vastes États touchés par de fortes inégalités sociales. Parmi ces pays émergents, un groupe plus restreint de puissances régionales, c'est à dire des États appelés à jouer un rôle international de 1er plan par leur poids économique, démographique et diplomatique: BRICS

    Montée en puissance --› Monde multipolaire/polycentrique

    Les cartes montrent des réalités temporaires. Difficile d'établir des Typologies.

    De plus, le choix des couleurs, des figurés n'est jamais anodin --› oriente l'attention du lecteur.

    Le centrage/échelle, projection --› analyse différent du lecteur.

    --› changement d'échelle important en géo

    --› Développement à grande échelle --› inégalité intérieur des états

    Difficile de classer les états.

     

    B) Des échanges massifs dans un monde globalisé

    Les flux commerciaux, d'hommes et de capitaux sont en pleine explosion depuis plusieurs années ( environ 30 ans ). Les échanges se développent de plus en plus entre les différentes parties du monde qui sont devenus interdépendante. Les flux sont difficile à lire sur les cartes parce qu'ils sont complexes, variés, nombreux, particulièrement sur les petites échelles, imprécises.

    Les flux de marchandisent ne correspondent pas qu'à des échanges commerciaux mais le résultat de la NDIT ( Nouvelle Division Internationale du Travail )

    --› le fait que les FTN ont divisés leurs activités à l'échelle mondiale en fonction des avantages qu'elles peuvent en tirer.

    Les unités de conception, centre des recherches --› pays de conception

    Activités de production, fabrication --› PVD

    --› Avec la montée en puissance des BRICS et pays émergents --› les flux mondiaux se développe de plus en plus, ils ne sont pas centrés que sur la Triade.

    Révolution des transports. Économie multipolaire.

     

    II/ Une lecture géopolitique du monde

    A) Puissances militaires et conflits

    Cartes --› instrument politique autant qu'instrument de géographie. Doit être lu avec prudence. En effet, en fonction de la pensée de l'auteur, peuvent devenir objet de propagande, servir la puissance d'un état ou un désir d'expansion justifier une volonté d'expansion territorial.

     

    Les puissances militaires mondiales témoignent de la montée en puissance des pays émergents : outre les grandes puissances militaires issues de la 2GM et de la guerre froide (USA, France, R.U, Russie, Chine). Les dépenses militaires se concentrent sur les puissances régionales d’Amérique latine (Brésil), d’Asie orientale (Inde, Corée du Sud) et du Moyen-Orient (Arabie Saoudite) et sur des zones de tension interétatique (Inde-Pakistan/ Corée du Nord- Corée du Sud). Les conflits sont très nombreux dans deux régions stratégiques du monde: le Proche-Orient et l’Afrique où les enjeux sur les ressources énergétiques et minières sont importants. Les conflits s’inscrivent dans la mondialisation par les réseaux de vente d’armes , les réseaux que tisse le mouvement terroriste Al-Qaïda ou la diffusion d’événements comme celle du « printemps arabe » en 2011.

    Les rapports de force ou des rivalités de pouvoir entre les Etats peuvent être à l’origine de conflits, c’est-à-dire des contestations ou chacun cherche à faire prévaloir ses intérêts en fonction de ses objectifs. Ces conflits peuvent faire l’objet de négociations, soit de façon bilatérale, soit par recours à des arbitrages, notamment dans les grandes instances internationales.

    Les guerres sont les formes d’aboutissement les plus violentes d’un conflit.

    Carl von Clausewitz : « La guerre n'est qu'un prolongement de la politique par d'autres moyens ».

    L’une des entrées habituelles dans la géopolitique à l’échelle mondiale est donc de comparer la puissance militaire des différents États, qui reflète le plus souvent leur puissance politique.

    Les grandes puissances militaires sont les principaux acteurs politiques à l'échelle internationale:

    • Le «Club des Cinq» ou «club nucléaire» (USA,Russie,France,RU,Chine): les 5 premières puissances à avoir acquis l'armement nucléaire ( USA en 1945, Russie en 1949, France en 1960, Royaume Unie en 1952 et Chine en 1962 ) et qui ont adopté le Traité de Non-Prolifération en 1968, sont en même temps les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU. Gros exportateurs d'armes

    • Les puissances émergentes cherchent aussi à exister à l'échelle internationale. Ils le font en grande partie en s'appuyant sur leurs capacités militaires. Ils veulent par exemple peser sur la diplomatie internationale en essayant de devenir membre du Conseil de Sécurité de l'ONU (Brésil,Af.du S., Japon). Un sentiment d'insécurité (réel ou supposé) et parfois un certain nationalisme sont aussi un moyen de justifier des dépenses militaires important (ex: Inde). Les importations d'armes sont importants pour les pays qui sont dans des zones de conflits.

    • Inversement, certaines puissances émergentes ont choisi de ne pas se doter de l'arme nucléaire alors qu'elles en ont la capacité technique. Elles utilisent alors autrement leurs ressources. Cela ne les empêche cependant pas de se constituer une solide industrie d'armement précisément pour montrer leur capacité à « tenir leur rang » (Brésil, Af.du S)

    Les régions du monde le plus concernées par les différents type de conflits sont: le Nord-Ouest de l’Amérique du Sud, L’Afrique sahélienne et équatoriale, le sud de l’Asie centrale, le cœur de l’Asie du Sud-est, le pourtour des îles d’Indonésie.

     

    Les conflits diminué depuis la fin de la guerre froide en 1991, la nature des guerres à changé : plus de guerre civils et moins de conflit inter-étatique. Ce recule s'explique par:

    • la construction européenne, qui rend quasi inconcevable désormais les guerres européennes.

    • Rôle de l'ONU --› pacificateur

    • Le rôle des alliances militaires (OTAN) ou des coalitions d’États volontaires qui participent à des opérations internationales avec des mandats de l’ONU pour protéger les populations ou mettre fin à des régimes dictatoriaux.

    • Fin de la guerre froide --› a disloqué beaucoup d'ensemble régionaux en guerre dans les années 90 ( ex : ex-Yougoslavie ) et encore aujourd'hui

    Il y a une étroite corrélation entre faible niveau de richesse d'une région et répartition conflits

    • Les conflits inter-étatiques: ils sont le plus souvent hérités de la Guerre froide (Corée du Nord/Corée du Sud, Chine/Taïwan) ou de la décolonisation (Israël/Palestine, Kurdistan, Cachemire, Ethiopie/Erythrée, etc.)

    • Les espaces où un État n’exerce plus son « monopole de la violence légitime » (Max Weber) et où des groupes armés contestent son autorité.

    Cette absence d’autorité se manifeste par des revendications sécessionnistes de groupes ethniques

    ou religieux (essentiellement en Afrique et en Asie du Sud-Est), mais aussi par le développement de

    trafics aux mains de groupes organisés tels que des mafias ou des narcotraficants (Mexique,

    Colombie, Asie centrale), ou d’actes de piraterie (Indonésie).

    - Les conflits sont localisés essentiellement dans les régions du monde où se concentrent des ressources rares et vitales pour le fonctionnement de l’économie (minerais, pétrole => Proche et Moyen Orient, Asie centrale, « l’Arc des crises ») là où les potentialités de profit sont très importants (tous les trafics illégaux). Les conflits nourrissent d’ailleurs eux-mêmes les trafics (drogues, armes, otages) --› là où les potentialités de profit sont très important ( trafics illégaux --› Colombie, Mexique).

     

    B) Des États qui s'effacent de plus en plus

    Malgré la mondialisation des échanges, les États jouent encore un rôle majeur.

    En un siècle, de plus en plus nombreux ( 197 États depuis 2012 ).

    Décolonisation/Fin guerre froide --› émiettement de certaines régions du monde ( Afrique, Europe, Asie de l'Ouest ). L’État --› acteur majeur de la mondialisation

    • il concerne des fonctions importants ( régaliennes) : justice, police, défense, levée des impôts

    Seul l’État est reconnu au niveau international. Il définit et contrôle les frontières : terrestres et maritimes. Il assure la sécurité des populations.

    Il conserve des outils d'intervention, en créant un environnement plus ou moins attractif pour attirer les firmes étrangères grâce un(e):

    • politique sociale et éducative (instauration d'un salaire minimum)

    • soutien plus ou moins actif aux entreprises (avantages fiscaux et subventions par exemple)

    • amélioration des équipements collectifs et des infrastructures de transport.

     

    III/ Lecture géo-culturelle du monde

    A) Une uniformisation culturelle du monde ?

    On estime qu'il y a une uniformisation culturelle dans le monde sous influence anglo-saxonne.

    Les pratiques occidentales (sport,modes de consommation, alimentation, préférences musicales, cinématographiques) se diffusent largement à travers le monde ce qui contribuerait à l'élaboration d'une « culture mondiale », fondée sur l' « American Way of Life » anglo-saxon.

    Y seraient surtout sensibles les classes moyennes et les populations urbaines.

    Par quels biais ??? --› grands médias

    --› flux internet

    --› l'usage mondial de l'anglais commercial ( « globish »)

    --› rapidité et interconnexion des transports modernes (aériens, maritimes)

    Cf Marschall McLuhan, The Medium is the Message, 1967, parle d'un « village planétaire »

    --› pensée critiquable

     

    B) Des différences culturelles qui subsistent

    Aire culturelle --› zone géographique ayant une particularité linguistique, historique, religieuse ( musulmane, chrétienne, hindouiste...) et des caractères physiques spécifiques.

    En réalité, l'uniformisation culturelle du monde est très limitée, il y a une vraie diversité culturelle dans le monde. La diversité des aires linguistiques le montre. Seules les langues les plus parlées peuvent être représentées sur un planisphère. Certaines témoignent de l'expansion coloniale à partir d'un foyer de diffusion (aire francophone, anglophone, lusophone, hispanique). D'autres témoignent de la prospérité de berceaux civilisationnels anciens : chinois, hindi.

    L’expansion mondiale de certains sports hors de leur berceau d’origine (football, rugby) et la médiatisation très large d’évènements sportifs planétaires (Jeux olympiques, coupes du monde) témoignent de l’uniformisation culturelle du monde. La localisation de grands événements sportifs depuis 2000 est révélatrice de la forte croissance des pays du Sud, pétroliers comme le Qatar (accueil de la coupe du monde de foot en 2022) et des puissances émergentes que sont la Chine (accueil des JO en 2008) par exemple.

    --› il est très difficile d'établir des aires culturelles sur une cartes parce qu'elles sont souvent très diversifiés, très imbriqués.

    Les langues dépassent largement les frontières entre États, et appartiennent à des familles linguistiques plus vastes. Pour les cartographier, il faut employer une grande échelle car la petit échelle est restrictive.

    --› Certains auteurs essayent de dessiner les aires de civilisation --› sont plus vastes que les aires culturelles. Englobent plusieurs aires culturelles, qui ont des caractéristiques communs (économiques, politiques..). Très critiquables.

     

    Cf Atlas des préjugés de Yonko Tsvetkov

    Cf S.Huntington, Le choc des civilisations 1997

    Essaye de tracer des aires de civilisations ( au nombre de 9 ) pour motif religieux. Il considère que les civilisations s'opposent les unes contres les autres. La civilisation « islamiques » serait en conflit avec toutes les autres. Cette théorie réutilisé par la Maison Blanche, les présidents américains après les attentats du 11 septembre 2001. Pour G.W Bush en 2001 prétend que la civilisation dite occidentale s'opposeraient à la civilisation musulmane : cela se justifie par l'Afghanistan en 2001, Irak en 2003 --› Vision du monde de Huntington --› caricatural

    Peut être dangereux car a justifier des guerres.

    Années 1990, le géographe Y. Lacoste présente un découpage tantôt géopolitique où la colonisation est un facteur de diffusion de l'Occident sur une large partie du monde, tantôt basé sur des critères physiques (archipels et péninsules justifiant le découpage d'un aire du Pacifique )

    Son découpage se limite à 6 aires de civilisation, une grande partie de l'Afrique n'étant pas identifié.

    --› Les 2 cartes sont l'une comme l'autre critiquables et montrent toute la complexité de tracer des limites sur les cartes.

     

    IV/ Lecture géo-environnementale du monde

    A/ Les dégradations environnementales causées par les activités humaines

    1987 --› Notion de développement durable utilisé

    1992 --› Notion de développement durable popularisé après la conférence de Rio, « Sommet de la Terre », publication Agenda 21), convention changement climatique, biodiversité, désertification...

    - Les défis environnementaux sont devenus un des enjeux majeurs pour le développement durable d'une population mondiale en pleine croissance. Les atteintes à l'environnement sont devenues une préoccupation mondiale. Les cartes qui mesurent ces atteintes sont cependant très imprécises ou contradictoires car les phénomènes environnementaux à représenter sont souvent difficilement cartographiables.

    - A cause des pollutions et notamment des émissions de CO2 dans l'atmosphère, effet de serre, le réchauffement climatique est une réalité. Malgré les engagements pris à Rio en 1992, puis lors des autres conférences climatiques, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les températures continuent à progresser. L'utilisation des énergies fossiles ( hydrocarbures : pétrole, gaz, charbon ) est encore trop importante. La transition énergétiques est un impératif, et l'avenir est aux énergies renouvelables ( éolien solaire, thermiques, bioéthanol ) afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    - Les conséquences sur les sociétés sont importantes puisqu'à cause de ce réchauffement, les déserts avancent, certaines régions sont soumises à de graves intempéries, et les eaux océaniques montent, ce qui engendre d'ores et déjà des déplacements de populations pauvres et fragiles.

     

    B) Le défi posé par une consommation croissante des ressources mondiales

    - L'environnement subit une forte pression des sociétés humaines. La croissance de la population mondiale entraîne une accélération de la consommation des ressources en eau, en énergie, en terres et en matières premières agricoles. La population mondiale s'élève à 7,5 milliards d'hommes en 2017 et pourrait atteindre 9,5 milliards d'individus en 2050, pour décliner au XXIIe siècle. Certains continents ( Afrique, Asie) sont en pleine transition démographique. C'est la croissance de la population au XXIe siècle qui représente un défi majeur. Cette croissance liée à l'accélération des flux mondiaux entraîne des dégradations naturelles parfois irréversibles. La déforestation est inquiétante dans certaines régions, les ressources de la mer sont surexploitées, les terres cultivables s'épuisent. Un quart des espèces animales et végétales est menacé d'extinction. Les ressources minières ou fossiles ne cessent de diminuer.

    - La consommation prédatrice des sociétés des pays développés ou de certaines pays émergents est aussi largement responsable de l'épuisement de certaines ressources ou de certains sols. La mise en œuvre de politiques visant à améliorer la qualité de l'environnement existe, mais elle est confrontée à de nombreux obstacles, économiques, et surtout politiques. En effet, les égoïsmes nationaux ont encore raison des préoccupations environnementales. De nombreux pays développés ou émergents, qui ont pourtant une empreinte écologique forte, ne veulent pas encore faire du développement durable leur priorité, pour des raisons de rentabilité économique.

    - Des indicateurs de géographie existent pour cartographier la pression des sociétés humaines sur leur environnement ou leur capacité à se comporter de manière vertueuse envers l'environnement, tout en favorisant les progrès sociaux.

     

    Définition empreinte écologique : indique le nombre d'hectares nécessaires en ressources biologiques pour assurer le niveau de consommation d'un individu

    Définition de l'indice de performance environnemental (IPE) : un indice qui comprend 16 critères sociaux et environnementaux (accès à l'eau potable, mortalité infantile, émissions de CO2 dans l'air...) et mesure la capacité d'une société, à la fois à respecter les ressources et son environnement, mais aussi à progresser socialement.

     

    Conclusion --› Les cartes peuvent permettre de comprendre un monde complexe même si elles sont pas toujours objectif : voir auteur/idées, son centrage/projection, date, échelle, choix des figurés. Le monde est complexe politiquement à cause des conflits/tensions. Économiquement à cause des inégalités, on parle moins de Nord/Sud mais plus de pôles/puissances, notion de Triade élargie.

    Au point de vue culturel, difficile de tracer des aires culturels ou de civilisation --› imprécis et caricatural. Enfin difficile de cartographier les phénomènes environnementaux.

     


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