• Le vivre ensemble nous rappelle que l'on est un individu social.

    La société participe à l'humanisation de l'homme. ( Cf l'enfant sauvage ).

    La société conditionne l'individu.

    ensemble organisé qui règle par ses normes la relation entre individus.

     

    - A propos de l'organisation social, on peut distinguer entre des sociétés dites fermés/figés/répétitives. ( Cf société animal )

    → biologiquement déterminé

    Il y a des sociétés dites ouvertes, des sociétés évolutives ( Cf société humaine )

    → les hommes se donnent eux-mêmes leur organisation et peuvent la transformer pour le meilleur et pour le pire.

    Toutefois, une société humaine peut se clore, se ferme sur elle-même. ( Cf société totalitarisme )

    → pas de discussion, pas de modification, issue de la critique.

     

    - Société → relation entre humains

    Ce n'est pas une simple juxtaposition d'individu car les relations sociales construisent/unissent les individus. ( Cf école, travail, échange, loisirs collectifs ). Toutefois, l'individualisme excessif peut nuire à la cohésion sociale. ( c'est ce que craint Tocqueville ).

     

    - La société pose des normes

    En faisant cela, es-ce qu'elle ne va pas uniformiser les individus, instaurer une sorte de conformisme.

    Ainsi, la société conditionne l'individu ce qui empêche le déploiement de la singularité.

     

    Problème → L'individu doit vivre en société et en même temps à se singulariser, être remarquable, être reconnu, a exister.

     

    Dés lors, faut-il alors prévaloir la société ou la singularité. ?

    Dans quelles mesures ces 2 aspects peuvent-ils concorder ?

     

    Cf Schopenhauer, Fable des hérissons

    ( nous )

    Très froide journée d'hiver, des hérissons veulent se réchauffer en se rapprochant.

    Ne peuvent pas, ils ont des piques. Se nuit.

    Cherchent une position, convenable.

    distance ( social )

    → nous en société ( politesse etc )

    Cette idée d'harmonie social, on l'a trouve radicalisé par Kant par un concept oxymorique → « insociable sociabilité » → chaque individuelle

    ( on se méfie parfois d'autrui ).

    Par la sociabilité, on est enclin à rechercher autrui et par l'insociabilité, il y a méfiance d'autrui, hostilité, concurrence.

    → positif

    En voulant dépasser l'autre, on se dépasse soi-même, en nous singularisant, nous devenons plus éclairé ou plus performant.

    → critère pragmatique / contemporain.

    Et par là, on peut travailler pour le bien d'autrui, faire progresser la société ( Cf savant, Weber )

    Mais l'individu peut ne penser qu'à lui-même et nuire à autrui.

    C'est pourquoi, il faut compléter notre approche, jusqu'à qu'elle point la vie en société est-elle possible sans organisation politique ?

    Il faut donc distinguer au moins logiquement société/politique.

    Polis → cité ( multiplicité des villes de la Grèce Antique avec des cultures différentes )

    → communauté politiques

    Définition ( Spinoza ) : « C'est une société garantit par des lois ( juridique ) et un pouvoir ( l'Etat ); ceux qu'elles défendent de leurs droits en sont les citoyens » .

     

    Il convient d'envisager de ce qui en est des fondements de notre modernité politique à travers une approche essentielle → Hobbes XVIIe, Le Léviathan.

    → monstre biblique

    Hobbes le prend comme image pour caractériser la communauté politique.

    Quel est la finalité/but du texte ? Comment Hobbes argumente-t-il ?

     

    Hobbes ici répond à la question, pourquoi le politique, pourquoi les hommes acceptent-ils une autorité politique, un pouvoir qui prend forme par l’État et pourquoi se donne-t-il des lois juridiques ? Pourquoi acceptons nous de limiter notre liberté ? Pourquoi tout nous est-il pas permis ?

    Hobbes l'explique dans ce texte donc la finalité/but est à la fin. Il expose une situation qui est fictive qu'il nous faut concevoir → état de nature. ( Les Modernes exposent/analysent ).

    Il n'y a aucune construction/artifice possible.

    Si on expose un état → contrat entre nous, limité nos actions → RousseauDu Contrat Social

    Hobbes nous parle de cette état de nature en terme de désir / plaisir / convoitise / agresseur / ennemi / guerre.

    → conception négative/réaliste qui tranche avec une sorte d'harmonie sociale.

     

    Il y a aux fondements de politique chez Hobbes une anthropologie qu'une formule imagé énonce : «  L'homme est un loup pour l''homme ». → reprise par Freud.

     

    Hobbes a un double but → nous rappeler l'animalité de l'homme, nous rappeler son nécessité.

    Homme fondamentalement égoïste. Ne pense qu'à lui.

    Conséquence → guerre généralisé de chacun contre chacun/tous

    Cette guerre est toujours menaçante.

    Rousseau → « Le genre humain périrait si ne changer sa manière d'être ».

     

    De là, l'idée chez certains penseurs Modernes, le politique est fondée sur un contrat tacite par lequel chacun d'entre nous acceptent de renoncer à sa liberté illimité à la satisfaction de tous ses désirs, à condition que tous en fasse autant. Finalement, le politique est un mal nécessaire. Il nous fait violence mais est incontournable. Il nous apporte la paix et la sécurité.

    Par ailleurs , l'intérêt de cette conception, est que ce sont les hommes eux-même qui construisent le politique. Ainsi le pouvoir politique ne vient pas de Dieu comme on le pense dans la monarchie absolue. On s'éloigne d'une conception naturaliste du politique.

     

    Grecs ( Aristote etc ) → la polis est la communauté la plus achevé car les hommes peuvent au mieux s'y accomplir.

    De ce point de vue, on ne peut pas être pleinement homme sans être citoyen.

    Cette idée → se retourne pas forcément dans la démocratie libérale.

    On pense pleinement s'accomplir sans s'intéresser à la politique.

     

    Avec les pensées du Contrat Social, c'est bien l'homme qui est à l'origine du politique, peut le modifier. Théorie du Droit Divin → Théorie des Droits de l'homme.

     

    Transition → Avec Hobbes, le politique semble d'abord avoir sa raison d'être dans la sécurité.

     


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