• Cf: Texte Bergson, La pensée et le mouvant

    Thème: La conscience //// Thèse: La conscience est une réalité dynamique qui a de l'automatisme à l'injonction du choix. Ce qui nous conduit au problème du Libre-arbitre.

    Idée: l.12-14

    Bergson évoque les 2 moments extrêmes du moi d'abord le plus bas degrés de la conscience lorsque celle-ci est en veille. Il n'évoque pas des moments d'inconscients physiologiques ( sommeil, coma etc) mais des moments ordinaires où nous faisons les choses par habitude --› mécanisme, automatisme sans y réfléchir.

    Au départ, nous sommes conscient de ce que nous faisons, nous y réfléchissons, peu à peu cela s'intègre en nous. La conscience s’amoindrit --› pure naturel. Automatisme --› pragmatique, tourné vers l'utile, l'efficacité. Cela permet d'organiser notre vie. Il ne faut pas dévaloriser cette dimension --› fondamentale. Ce qui est problématique --› lorsque cela concerne l'intégralité de nos vie. Mais bien mesuré, bien compris, ce mécanisme permet de pouvoir ce concentrer à autre chose.

    Ce qui attire l'attention de Bergson --› Les moments où nous sommes plus conscient de ce qui est en nous, hors de nous et a relation entre les deux. Moment où nous devons choisir. Il nous rappelle qu'il est parfois difficile de choisir. ( ex: Choix de Sophie ). L'avenir est fait de possible, de multiple horizons et c''est moi qui tout en m'orientant ferme aussi l'horizon des possibles. Libre-arbitre --› tragique.

    Ce que suggère Bergson, je suis totalement responsable de mon existence et si mon existence ne correspond pas à mon idéal, j'aurais tendance à me déresponsabilisé, à dire que ce n'est pas ma faute. Cette attitude est utile et empêche l'effondrement. Mais au fond, je suis l'auteur de mon existence. Il y a des événements qui peuvent contrecarrer mes projets --› réalité freudien. Je suis responsable de mes réactions, de moi. Il y a des perspectives qui va à l'encontre de cela: fatalité, destin ainsi la mort, phénomène biologique inscrit dans la vie devient pour nous être conscient, notre destin. De manière général, le destin serait comme une force supérieure à travers laquelle tout serait décidé d'avance. Liberté --› illusion

    Doctrine des stoïciens --› pensée du destin --› le monde est régit par le destin. Tout les choses s'entrelacent. Ce qui doit arriver, arrivera. Le détail des choses du monde. Comme les choses doivent arriver, des choses désagréables arrivent, au lieu d'être révolté, au lieu d'être malheureux, il faut accepter les événements comme ils arrivent. Il ne faut pas vouloir que les événements arrivent comme ils désirent mais vouloir comme ils arrivent.

    Attitude pour avoir la sérénité de l'âme. --› ataraxie.

    Même la notion de destin n'est pas incompatible avec la liberté. Le sage stoïcien est un être libre.

    Pour comprendre ( le Libre-Arbitre ), on peut évoquer la dimension de la nature qui serait soumise au déterminisme. Les phénomènes de la nature sont soumis à une nécessité rigoureuse, qui ne peut pas être autrement de tel sorte que si nous connaissions toutes les lois de la nature nous pourrions prévoir toutes les phénomènes futurs. Dans cette perspective, il n'y a pas de place pour le Libre-Arbitre.

    Au niveau de l'animal, il serait inscrit dans un processus biologique. Ex de l'âne de Buridan --› meurt de faim/soif car il n'est pas capable de choisir.

    L'homme seul se révèle être capacité de choix, centre de décision, l'homme est la capacité de “commencer radicalement une série d’événement”. ( Kant ). Et cela, parce qu'il est doué de volonté par distinction animal --› je suis la cause première de mes actes.

    On peut agir sans motif --› “acte-gratuit”

    Auteur: André Gide --› Les Caves du Vatican

    Lafcadio ( voir cours de Littérature ). Expérience de Liberté. S'évader d'un comportement ordinaire

    Le déterminisme --› 2 principes

    Tout phénomène à une cause. Les même causes produisent les même effets. Le déterminisme est une construction scientifique pour mieux travailler qui est considéré comme trop général par rapport à la richesse/variété de la nature. Cela est utile car cela permet de faire la différence entre une loi de la nature et une loi humaine à laquelle on ne pas toujours se soumettre. Je désobéis à la lois --› désobéissance civile ( illégitime ) --› polyvalente

    Problème de liberté ?

    Dans cette perspective, même le hasard devient rationnel.

    Cournot --› le hasard s'est la rencontre de 2 séries causales indépendantes.

    Nous faisons tous l'expérience du pouvoir de notre volonté et de la multiplicité des possibles qui s'offrent à nous face auquel je peux choisir. Ainsi comme le souligne Spinoza l'homme serait comme un empire dans un empire, l'empire de la liberté dans l'empire de la nécessité. ( lois de la nature, biologique etc ).

    Seulement, il en serait autrement de l'homme --› Libre Arbitre. --› Ne peut pas remettre cela en cause.

    Nous nous croyons libre, capable de choisir, être auteur de nos actes. Après tout, ce n'est pas l'intention de Gide,est-ce que Lafcadio n'est pas dirigé par un motif inconscient ?

    Pour développer le point de la remise en cause du Libre Arbitre --› expérience de S.Milgramm, psychologue américain des années 60 qui a prévu de faire une expérience scientifique pour tester la capacité de la mémoire.

    2 personnages: un testeur et un testée. H.Verneuil.

    Il s'agit sur l'ordre préalable d'une autorité scientifique d'augmenter un choc électrique si la personne tester se trompe. En faite, les personnes testés sont complices, il n'y a pas de choc électrique. On se rend compte que la personnage qui est véritablement tester perd son discernement, son Libre-Arbitre. Elle obéit au fond aux injonctions scientifiques. Obéissance exigé en société mais elle peut devenir soumission lorsque il y a marque de discernement et de déresponsabilisation puisqu'on s'en remet à l'autorité. Lorsque celle-ci vacille/faiblit, l'individu prend plus conscience des choses, il peut se “révolter”, preuve que sa conscience moral n'a pas disparu mais qu'elle s'est mis en sommeil face à l'autorité. De manière général, je suis pas forcément maître de mes pensées, de mes actes.

    A partir de là, évoquons quelques perspectives:

    • Le moi n'est pas pure esprit

    Certe Descartes met de côté le corps, c'est pour mieux établir la force de l'esprit. Il va rétablir après le corps et son union avec l'esprit. Suis-je conscient de tout ce qui se passe dans mon corps. N'ai je pas une pensée confuse de son influence sur mon esprit ( maladie ). Par ailleurs, je ne maîtrise pas toujours l'influence de mon esprit sur mon corps ( maladies psychosomatiques ).

    • Nous avons tous des pensées que l'on maîtrise pas ( le rêve ) où des pensées qui vagabondent quelques fois

    • Il y a peut être aussi des causes inaperçues et qui m'échappent et qui me conditionne.

    Exemple de Descartes et la fille qui louche. Il est attirait par des femmes qui louchent. Lorsqu'il était enfant, il aimé beaucoup une fille qui louchait.

    • De même encore pour Gide, ce que fait Lafcadio est vraiment un acte gratuit. Par delà Gide, il pourrait y avoir une cause inaperçu, inconscient qui motiverait Lafcadio. Bref, nous nous croyons voir des conduites mais ce ne sont peut être que des comportements.

    La conduite, relativement au comportement, est une action maîtrisé, réfléchi qui tend à la maîtrise de soi donc à la liberté. Le comportement est une attitude que nous croyons maîtrisé mais en faite il est conditionné par des facteurs que nous en voyons pas. Souvent nous pensons avoir une conduite, mais on a un comportement. De tout cela, nous pouvons dire que le moi n'est pas transparent à lui-même. Que la conscience de soi n'est pas connaissance de soi. Autrement dit, je peut savoir ce que je suis, que je suis ( Descartes ) mais pour savoir qui je suis c'est une autre histoire. Bref d'une certaine manière, je m'échappe à moi-même.

    “L'homme est obscure à lui-même” ( Alain )

    Et peut être que “la conscience doit devenir modeste” ( Nietzsche )

    D'où pour finir la formule de Spinoza: “ Les hommes se croient libre car ils ignorent les causes qui les fond agir”. Ici, nous arrivons donc à jeter un soupçon sur la liberté --› inconscient.


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