• Le langage est un instrument d'expression et de communication qui repose sur un système de signes. C'est un outil. C'est une expression de soi, du monde, des valeurs communs.

    Communiquer: c'est transmettre une information. Il y a dans le langage, une structure contraignante et une interdépendance des mots par rapport aux autres. Il semblerait que les animaux communiquent entre eux. Mais est-ce un langage? Qu'est-ce qui rend possible le langage humain?(I) Le langage traduit-il la pensée?(II) Parler est-ce le contraire d'agir?(III)

     

    I/ Qu'est ce qui rend possible le langage humain ?

    A) La pensée, condition de langage

    Comment peut-on être certain qu'autrui à une pensée ? Comment attribuer avec certitude la pensée à autrui ? (autre que moi --› «cogito», «je pense» --› certitude de sa propre pensée. )

    La solution, c'est la parole. La parole est l'expression et la communication des pensées. Ne pas confondre la parole et la voix. Elle ne suppose pas la voix, mais que les pensées.

    Par exemple, un sourd-muet a une voix (phoné) pouvant être remplacé par des signes gestuels.

    Le langage: c'est correspondre des signes ( divers (sons, gestes, impression tactile) ) à des pensées et non la voix. On peut donner l'exemple de Helen Keller, sourde, muette et aveugle. Il n'y a pas d'organe spécifique au langage.

    L'animal possède l'organe de la phonation, peut émettre la parole (sans comprendre, par exemple le perroquet, on appelle ça le psittacisme). Parole qui exprime la pensée

    Il y a plusieurs critères : le premier, c'est d'être à propos, être en rapport avec le sens du discours.            Le deuxième, c'est ne pas être l'effet des passions ( réaction stimuli extérieure ). Le perroquet est déterminé par l'espoir d'être nourri, parole parfois hors contexte. Le fou, lui-même, parle à propos, ces paroles sont insensés, le non-sens se comprend à partir d'un sens qui est visé.

     

    B) Seuls les hommes parlent.

    Pourquoi il refuse la pensée aux animaux ? Les animaux peuvent exprimer/communiquer leurs passions. Ils se font comprendre. S'ils avaient des idées/pensées, ils nous les feraient comprendre. Ils ne le font pas car ne pensent pas. Il y a une différence de nature, mais pas de degrés. Le langage suppose existence de la pensée et la volonté consciente, délibérée d'utiliser des signes pour montrer quelque chose. Il y a un accent sur l'intentionnalité (--› arrange/innove les signes) et la liberté. Même chez le fou, parole qui n'est pas mécanique. Possibilité de rassembler sans différence.

     

    C) Communication animale et langage humain (Les apports de la linguistique). Le signal est la relation de deux faits physiques naturel (éclair annonçant l'orage) ou conventionnel ( sonnerie annonçant la fin des cours ). Les animaux communiquent en signaux. Elle permet un comportement, de provoquer une ou plusieurs réactions.

    Le symbole est la représentation, la relation entre un signe et le sens., communication humaine.

    ( Cf Emile Benveniste, Problèmes de linguistique générale )

    Von-Frish étudie la communication des abeilles. La fixité du contexte est très limité pour les abeilles. Rigidité. Nature du butin, distance, direction. Pas d'innovation. Le message des abeilles ne peut être reproduit par une autre. Le signal est univoque --› aucun sens ( différent de l'équivoque ). Le signal est toujours le décalque d'une situation objectif --› un seul et même message. Il n'y a pas de dialogue. Il n'y a pas de réponse au message, mais une réaction.

     

    Conclusion --› Peut associer des signes, d'utiliser des connecteurs, d'apprentissage et de représentation. On ne retrouve pas l'initiative symbolique chez l'animal, il ne manifeste pas l'intérêt des signes. Enfin, un signe n'est pas seulement un substitut représentatif des objets correspondants. Il y a des mots qui signifient, ont un sens mais qui ne désignent rien. Le sens d'un mot dépend de la situation dans un système de signes (et non de la chose qu'elle désigne). Aucun signe n'a de valeur pris isolément, son sens dépend d'autre signes.

    Signe linguistique --› qu'est-ce que sait? Cf Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique

    Le signe linguistique est une totalité et se décompose en signifié(s) et signifiant(s).

    Le signifié --› idée que je me fais de l'idée, plutôt conceptuelle.

    La linguistique renverse la conception traditionnelle selon laquelle un signe doit unir une chose et un nom. La principale caractéristique du signe --› arbitraire --› pas de similitude entre signifiant et signifié. Différent de symbole. Il n'y a pas de ressemblance naturelle ni de similitude entre le signifiant et le signifié. Saussure fait une différence entre le signifiant et le signifié

    Par exemple, on ne pourrait pas symboliser n'importe comment la justice, la balance ( signifiant ) est le symbole de la justice, l'idée de la justice ( signifié ) ( similitude )

    Signe arbitraire et spirituel: Un signe n'a de valeur que par opposition/contraste avec d'autres signes.

    Pas de valeur absolue d'un signe. Rapport d'un signe avec d'autre signe dont le sens est commun.

    Ex --› rivière/fleuve: la rivière se jette dans une autre rivière tandis que le fleuve est un cours d'eau qui se jette dans la mer. On peut saisir le sens d'un mot en mettant en relation les mots entre eux.

     

    II/ Le langage traduit-il la pensée ?

    Le langage n'a de sens que dans un système (structure contraignante) de signes qui constitue la langue. Le langage «animal» (le psittacisme) est mal nommé car dépourvu de sens et indépendant de la pensée. Il repose sur un signal. Il ne s'agit pas d'un langage mais d'une signalétique, révélant d'une fonction sensori-motrice. Toutefois, cette réduction du sens à la pensée et au système est-elle indiscutable. Est-ce que toute pensée s'exprime dans le langage ? Y a-t-il une pensée qu'on ne peut exprimer par le langage? Par les mots ? --› l'ineffable.

     

    A/ L'insuffisance du langage ( Cf Henri Bergson, Le rire )

    Thèmes --› langage, perception des choses, l'art et action dissimule et nous cache la singularité et la profondeur du réel («les choses mêmes») mais également notre propre vie extérieure («les sentiments mêmes»). Nous vivons dans la méconnaissance de nous-même et des choses alors que seul l'art semble pouvoir nous révéler. --› Utilitarisme.

    Thèse en apparence paradoxale --› Le langage apparaît à la fois comme un moyen ( art et littérature ) ou un obstacle au réel.

    --› 1ère thèse sous forme d'un constat, la réalité demeure caché (sous le prime des étiquettes)

    Deux raisons --› l'existence des besoins

    --› le langage non seulement car il est trop général et abstrait --› le langage s'enracine dans le besoin

    --› Généralise la thèse (l.6)

    Le voir du langage porte aussi bien sur le monde extérieur que sur le monde intérieur.

    --› Exception --› le regard de l'artiste --› celui qui voit mieux les choses parce qu'il n'agit pas

     

    Problèmes: Pourquoi les besoins nous détourne-t-il du réel ? La voile ? En quel sens le langage accentue-t-il le voile déjà tissé par les besoins? Comment comprendre le privilège de l'artiste puisqu'il utilise aussi des mots ? Quelle est l'utilisation qui fait des mots ?

     

    Méconnaissance du réel

    a) Le besoin --› le fait de manquer de et la tendance de combler ce manque

    Avoir besoin de… c'est manquer du moyen nécessaire à l'accomplissement d'une fin

    En tant que vivant, l'homme n'a pas de choix, condamner à agir et à rechercher des choses utiles.

    On a intérêt à simplifier/sélectionner la réalité qui nous entoure. (ex --› dans un contexte de survie )

    Métaphore de l'étiquette --› consiste à cataloguer, attribuer, classer, d'identifier facilement une chose, l'étiquette donne des indications utiles. Permet de réduire les différences, de simplifier et sélectionner --› Notre perception des choses ne retient pas ce qui est utile. Nous livre de la réalité qu'une simplification pratique. C'est l'urgence de l'action, la vie --› simplifier le réel.

     

    b) Le langage --› intensifie/amplifie ce qu'elle a fait le besoin --› simplification du réel

    Va distinguer 2 choses --› la nature du mot --› l'origine du mot

    Le mot est un nom commun. Genre --› ensemble de propriété que partage plusieurs choses, plusieurs individus. Les mots désignent des concepts (classe d'objets). Nom propre --› celui de l'individu, objet singulier Le recours au nom propre s'analyse comme une ignorance des détails et des nuances. Le mot n'est pas attentif aux nuances. Parce qu'il est général/abstrait --› le mot est impropre à saisir la singularité des choses. Dans le langage prédomine des prédispositions utilitaires. Permet d'agir plus efficacement, permet de rendre l'action plus performante. On appelle conception pragmatiste --› le langage tourné vers l'action. Moyen très pratique pour comprendre la réalité.

    --› les mots «étiquettes» parce qu'ils sont trop généraux et abstraits et dissimulent la singularité des choses provenant des besoins permettant de découper le réel --› utilité.

    C'est donc très pratique et commode car le réel est trop complexe.

     

    Transition --› La conscience outillée, armée du langage, va traiter ces sentiments comme des choses.

    Nous ne voyons les choses que grossièrement et pareil pour les états-d 'âmes. Le mot est brutal comparé au sentiment. Pauvreté des mots dans le langage des effets. Parce que le temps presse et que l'action presse, nous sommes renvoyés à l'impersonnalité du langage condamné à subir sa brutalité un peu profonde. Il y a une exception --› l'artiste --› et lui seul est capable de lever le voile mais comment fait-il? Chez lui, est suspendu/affranchi de la tyrannie des besoins, détaché de la vie pratique. Détachez de la vie utilitaire. Capable d'analyser la réalité. Tourné vers la contemplation ( théoria ). L'artiste travaille --› langage/style. Ex --› artisan, suggéré l'intuition.

    Entre nous et le réel, c'est interposer un voile culturel. L'artiste doit par-delà la société retrouver la vision de l'enfant --› L'opposition chez Bergson entre le réel et le langage n'est pas absolu puisqu'il reconnaît que l'artiste peut déposer les limites du langage ordinaire --› détournement des mots de leurs fonctions conventionnelles afin d'être plus attentif au monde qui nous entoure.

    Cependant --› le langage n'est pas un simple outil ( Cf Merleau Ponty )

    Bergson a une vision réductrice du langage, outil de l'action. Risque --› nous faire croire qu'il y a une pensée authentique qui est ineffable --› impossible d'exprimer par les mots.

    Une pensée ineffable --› illusion de penser

     

    B) Illusion de l'ineffable (Cf Hegel, Philosophie de l'esprit)

    Thèse --› la pensée ne préexiste pas au langage --› d'inspiration platonicienne --› Platon définissait la pensée comme un dialogue intérieur silencieux de l'âme avec elle-même --› parler à soi-même, se dédoubler. Le mot permet le dédoublement de soi.

    Thèse n°2 --› Le langage donne le moyen de ce dédoublement. Si penser, c'est se parler à soi-même alors le langage sert à donner un corps à sa pensée. La pensée de Hegel est toujours consciente d'elle-même. La pensée ne préside pas sa formulation, il n'existe donc pas un état de la pensée antérieure à la dite pensée. Penser --› savoir qu'on pense.

    Grâce au langage la pensée s'objective, c'est-à-dire qu'elle peut se régir de tous.

    Internet/Externe, Subjective/Objective, Intelligible/Sensible. Mot --› « son ayant un sens »

    « La vraie pensée est la chose même ». Le mot c'est la présence de la chose dans la pensée.

    Art --› forme sensible //// Religion --› sentiment intérieur.

     

    C) La voix du silence

    --› L'idée de structure est que l'étude de la langue qui est un système de signes interdépendant, le sens d'un signe dépend de sa valeur. Le système : « Dans la langue, il n'y a que des différences. Les signes n'ont pas de sens en eux-mêmes mais par opposition ». Il faudrait savoir la langue pour l'apprendre. Si le sens d'un élément dépend d'un tout alors il faudra le tout pour apprendre le tout. Or, pour connaître le tout, il faut que je connaisse les parties. L'usage de la parole prouve que le langage s'apprend. Le prodige du langage --› c'est la précompréhension du tout qui rend possible la compréhension des parties et de leur conscience.

     

    --› La croyance (de croire que le langage n'est qu'un outil pour traduire un texte déjà là, la pensée) provient de l'expérience qui consiste à « chercher ses mots » comme si la langue était une traduction d'un texte. Merleau Ponty réfute cette thèse en utilisant l'exemple de l'auteur qui ne serait qu'une retranscription. Ainsi, c'est chercher ses mots pour un auteur ce n'est pas traduire dans une langue mais organiser ses mots dans un but logistique. Être est à comprendre comme quelque chose d'opposé à un moyen. Le moyen est toujours relatif à une fin. L'être n'est pas le signe de la présence. Merleau Ponty déduit une définition du sens qui est «le mouvement principal de la parole».

     

    Texte 3: Q1 --› Sens transcendant --› au delà/extérieur --› signes visuels, graphiques

    Sens immanent --› inhérent, intérieur, appartient aux signes

    Il va critiquer ces deux hypothèses. Le sens est à la fois immanent et transcendant. Immanent car le sens est engagé dans la parole. Transcendant car le rapport des signes entre eux permettant de signifier.

     

    Texte 4: Q1 --› Notre langue parvient à capter les choses-mêmes, le découpage de notre langue correspond au découpage de la réalité. Décalque de notre réel. Il n'y a pas de distinction/différence de la réalité que le langage ne serais saisir. L'absence de signe signifie la relation qui s'exprime différemment selon les langues. Tout langage est silence qui lui-même est signifiant : --› le fond de la parole --› le silence parlant ( l'absence de signe qui fait signe )

     

    III/ Parler, est-ce le contraire d'agir (lire corrigé p.188-191)

    Deux architectes soumettent leurs projets aux Athéniens qui devaient choisir entre :

    • Le 1er qui se présentera avec un beau discours prémédité sur le sujet de cette besogne et tiré le jugement du peuple en sa faveur

    • L'autre, en 3 mots: «Seigneur athénien ce que celui-ci a dit, moi je le ferais».

    Qui préférez-vous ? Le beau parleur dont les belles paroles dissimulent peut-être l'incompétence technique où le second qui sait que l'importance c'est dans ce qu'on fait et non dans ce qu'on dit et qui du seul fait déclare qui le soi s'engage à mener à bien le projet.

     

    I/ Supériorité des actes sur la parole ( misologie )

    Politique --› belle parole, «langue de bois», incapable de changer le monde, le réel (prévarication/concussion). Dissimule la laideur des actions.

    La philosophie --› incapable de changer le monde, bavarde, inutile voir nuisible.

    Cf Marx, XIX thèse Fawerbach: « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières ce qui importe, c'est de le transformer ».

    Cf Bergson : « Les mots sont inadéquats pour exprimer notre subjectivité » (sentiment…).

    Les mots sont trop généraux --› tourné vers le besoin

    Tout amour est singulier, alors que la définition --› générale.

    --› on ne peut pas définir --› argument nominaliste.

    Les paroles permettent toute la fausseté, faux-semblant... Inadéquation expression/vécu (parole/pensée) --› Je peux prononcer des mots sans les référentiels et les signifiés.

    L'acte ne trompe personne, obéit à un principe de responsabilité. Les paroles ne coûtent rien --› principe de plaisir de la réalité. Celui qui agit s'engage entièrement dans ce qui est fait, il n'est pas extérieur à son action, introduit sa personnalité. Les paroles peuvent se dissocier. On ne tient jamais aux paroles ( moins fort que les autres ).

     

    Transition: De nombreux actes supposent appels, déclaration, mots pour la réussite de l'action . Simuler l'action avant d'agir. L'insuffisance des mots/misologie se fait par la parole --› contradiction. La dépréciation de la parole. On parle moins, on agit plus.

     

    II/ Le pouvoir des Mots: réfuter l'inefficacité des mots, l'inauthenticité, absence d'engagement

    La parole peut être trompeuse. La parole peut être au service de la vérité. Agit sur l'homme d'une certaine manière de changer le monde. La parole est un instrument de pouvoir, de domination.

    (Sophiste --› Gorgias --› avoir raison) (Philosophe --› Socrate --› rechercher la vérité )

    Première Partie --› il va définir les règles du dialogue, en quoi il échoue et en quoi il réussit. Ne savent pas de quoi il parle. Il faut bien définir les sujets dont on parle. Refus de l'éloquence globale. Argumenter--› s'instruire mutuellement

    Conclusion --› un dialogue se n'est pas un échange d'opinion mais un dépassement. Les hommes raisonnent le tête en bas, partent de leurs opinions et la défend. Conséquence: on s'irrite

     

    Deuxième Partie --› Mauvaise tournure, contradiction «pas tout à fait cohérent». Gorgias ne peut plus renoncer au dialogue.

     

    3ème Partie --› autoportrait intellectuel du philosophe. Rôle de contradiction/ réfutation dans le dialogue. Il va préciser la finalité du dialogue et sa nature. Cela va permettre de faire une différence avec les sophistes. Pour le philosophe, le dialogue est une méthode pour parvenir à la vérité mais ne pas avoir forcément raison. La contradiction/réfutation devient féconde. Permet de dépasser les opinions. La vérité est l'accord entre les esprits. Finalité du dialogue --› aucun des interlocuteurs n'avaient la vérité. Chacun a besoin de l'autre pour préciser cette pensée. D'où la différence fondamentale de l'enseignement. Chez le philosophe: désir savoir --› maïeutique --› art d'accoucher les esprits par le moyen du dialogue pour faire naître la vérité car il ne sait pas («Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien»)

    Pour le sophiste, la rhétorique : tout dialogue est l'occasion d'étaler son savoir devant des ignorants. De faire croire être savant par tous les moyens. Persuader (séduire, charmer, envoûter) --› faire croire, emporter l'adhésion/l'assentiment de mon interlocuteur en jouant sur la sensibilité, ses désirs. Croyance dénuée de science. (sophisme --› raisonnement faux qui a l'apparence d'être vrai). Convaincre --› obtenir l'assentiment sur les bases de la démonstration, de preuve, de témoignage. Rhétorique --› l'instrument de pouvoir/domination. Autrui est celui que je dois vaincre pour avoir le dernier mot, réfuter l'autre. Les sophistes ne pensent pas qu'il y a une vérité universelle et nécessaire qui transcenderait les individus. «l'Homme est la mesure de toute chose» --› subjectivité du point de vue. Le relativisme différent du scepticisme --› impossible à parvenir à une vérité. Pour les sophistes, certaines opinions plus fortes que d'autres --› plus elle est partagé plus elle est vraie. Vérité --› convention passé entre les hommes. Ne dépends pas de la réalité des choses, mais de l'opinion qu'on s'en fait. Pragmatisme --› m'attacher à des idées utiles

     

    Conclusion --› Après les différentes règles du dialogue, Socrate ajoute une règle importante du dialogue --› se soucier de la vérité, préférer la vérité à avoir raison. Sans se désir de rechercher en commun la vérité, le dialogue n'est plus qu'un simple débat d'opinion, mon enjeu est de gagner, avoir le dernier mot. Un vrai dialogue suppose au contraire de ne parler que de ce que l'on sait, qu'elle soit examiner par les interlocuteurs. Cela suppose de reconnaître le droit à la parole --› respecter l'autre non dans son opinion mais dans son intelligence --› capacité à dépasser les opinions, à apprendre, à critiquer ses propres opinions. Une Opinion différente de la science --› connaissance vrai ( sophiste --› tout est opinion )

     

    Transition --› Si les paroles font agir. Elle n'agit pas par elle-même. Les actions sont quand même extérieures à la parole. De la même manière, un dialogue avec un interlocuteur qui ne veut pas savoir --› échec. Il faut une action pour que la parole agit. Acte/Parole s'opposent encore. L'acte a un effet immédiatement tandis que la parole obtient des résultats par l'intermédiaire d'autres actes/forces

    Sophiste/homme politique --› séduire par la parole mais ils doivent agir.

     

    III/ La Parole comme acte (d'engagement ) --› Peut réaliser ce qu'elle énonce

    Certains actes ne sont rien d'autre que des paroles. Ex --› parier/promettre

    Cf J.Austin, Quand dire, c'est faire. 3 fonctions classiques du langage --› décrire, interroger, prescrire --› il insiste que la promesse énoncée n'est pas faussée, elle est informatif --› vrai ou faux

    Une promesse non tenue --› ne pas être dans l'erreur --› parjure

    Différent de l'énoncé performatif et énonce argumentatif

    --› anomalie (plus tard, une norme)

    Toute description : «Je déclare que». Toute énoncé est d'abord un acte de langage.

    Ex: le journaliste --› «Je vous informe que» --› théorie des Actes du langage ( J.Searle )

    La parole --› acte de politique par excellence --› fondement de la vie sociale

    Cf Aristote, Politiques, Livre 1, chap 2. L'homme est un animal politique --› doué de parole

    --› réalisé sa nature politique. Exprimer/Partager des valeurs communes.

    Parler de ce qui est bien devant un public.

    La parole --› engagement --› lien entre les hommes --› plus libre

     

    Conclusion --› La parole est bien un acte, transforme le monde extérieur, l'engagement le plus libre et le plus authentique qui soit. Par les paroles, les hommes s'unissent, communiquent, tissent des liens entre eux. Trahit la parole --› ruiner la communauté entière.


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