→ latin → jus → justice, juridique

Ne pas confondre le juridique qui renvoie aux lois et le judiciaire qui désigne un pouvoir chargé de rétablir l'équilibre entre individus.

Le droit dit ce qui est autorisé et rappelons que nous avons des droits mais aussi des devoirs. La loi est le critère essentiel du droit.

Ce qui est légale est-il nécessairement juste ?

Cf Rousseau, Lettres écrites de la montagne. Synthèse du Contrat Social

Titre possible de l'extrait : L'autorité de la loi contre les pouvoirs des hommes.

Ce qui est intéressant chez Rousseau, c'est que dans le Discours sur le fondement de l'inégalité parmi les hommes, Rousseau critique la société et l'inégalité social et économique institué par les hommes.

Mais il ne se contente pas de cela. Il propose dans le Contrat Social les critères de la meilleure constitution politique.

On va voir que le critère fondamental → la loi. La loi est ce qui régit une pluralité de phénomène dans le cas de la nature ou une pluralité de conduite ( loi juridique ) → Cf Hobbes.

Rousseau va concilier loi et liberté: confronter. La liberté est fondamentale. Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à la qualité d'homme, l'humanité → Servitude volontaire

Problème tu texte : paradoxal. Idée de Rousseau

Ordinairement nous pensons que loi et liberté sont inconciliables.

La loi ( juridique ) égalise → même pour tous.

Il ne dit pas y avoir d'homme au-dessus des lois tel un tyran/un despote et cela nous asservirai à son pouvoir.

Nous serions sous tutelle de manière illégitime.

De même un prof, un parent ne doit pas faire un abus de pouvoir. Un gouvernant doit lui aussi être sous la loi.

Il faut instaurer l'autorité de la loi contre le pouvoir des hommes. Il faut donc obéir à non servir ( esclave, asservissement ). On peut obéir sans être soumis. On a des chefs et non pas des maîtres ( despote, dominus ).

Autres différences : loi/homme, ministre/arbitre ( arbitraire ), garder et enfreindre.

Il s'agit ici de substituer/ remplacer l'asservissement de l'homme par l'homme, la bonne constitution politique qu'on appelle République → respublica → chose publique

Ce que met en avant la république c'est l'intérêt commun et non l'intérêt particulier comme celui des gouvernants. Rousseau identifie République et démocratie.

La démocratie comme son nom l'indique insiste plutôt sur le pouvoir du peuple ( comme souverain) qui se manifeste par exemple à travers le vote. Toutefois, on peut penser que la démocratie représentative n'est pas une véritable démocratie. « Le peuple est libre une fois tout les 5 ans ».

Toujours est-il que la loi égalise et la notion d'égalité nous conduit à celle de justice.

La justice renvoie à une répartition égale mais aussi au pouvoir judiciaire justement chargé de rétablir l'équilibre.

Es-ce que la justice repose exclusivement sur l'égalité ?

On peut se demander si ce qui est légale est-il forcément légitime ?

Ce qui est légale ( latin lex/legis → loi ) ce sont les lois en vigueur dans un pays à une époque déterminé. C'est ce qu'on appelle le droit positif → ce qui est posé, établit.

Es-ce que toute les lois établies sont forcément des lois justes ?

Ex → les lois nazis, le code noire, TVA sont légales mais sont-elles justes ?

Antigone ( fille d'Oedipe ) qui est en conflit avec son oncle Créon → ne veut pas donner de sépulture à celui qui a trahi la cité. Ce n'est pas le reconnaître comme humain. De ce fait, Antigone intervient. Fait appelle à une norme transcendante, extra-politique. A une sorte de droit naturel qui vient évaluer et condamner le droit positive. Il faut donné une sépulture au nom du respect et de la dignité de l'humain. Un droit naturel peut condamner le droit positif.

On peut trouver un prolongement de cela mais de manière effectif/écrit dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen qui préside la constitution.