• Domaines --› rêves, actes manqués, maladies psychique, l'art ( signification trouvée par le public ) ; cinéma, théâtre, le langage, comportement d'autrui.

    Définition --› trouver un sens car il n'y pas d'évidence.

    Problèmes --› multiplicité des interprétations, problème de subjectivité, sur-interprétation..

    Il y a interprétation lorsqu'on a pas à faire à de simple faits ( comme en science ), mais à des signes qui ont une signification qu'il faut dévoiler.

    Interpréter --› mettre à jour le sens d'un événement, d'un geste, d'une attitude, d'une œuvre.

    L'Interprétation est une médiation qu'à pour but la compréhension --› l'interprétation linguistique.

    Avec l'interprétation on va de quelque chose qui est donné à quelque chose volé, implicite. Il y a interprétation lorsque ce qui se manifeste n'est pas transparent. Ainsi, un pré-socratique était appelé Héraclite ( l'obscure ) parce qu'il parlait par message énigmatique. Ex : Le soleil à la hauteur d'un pied d'homme. De même, en ce qui concerne les textes sacrés, faut-il en rester au sens littéral, premier et non pas rechercher un sens caché --› herméneutique --› travail d'interprétation qui dépasse le sens littéral pour s'élever au sens spirituel. C'est un travail qui enrichit l'approche du sens, qui permet une certaine élévation spirituel. On en retrouve encore avec les contes ou encore les mythes. Ce sont effectivement des fictions, des mensonges mais ils ont un sens, il faut les interpréter, il nous faut quelque chose sur l'homme pour l'homme.

    Platon --› Mythe de l'androgyne ( naissance du désir )

    Mythe de Prométhée ( technique )

    Enfin, on peut même avoir des signes dans la nature qui se présente d'abord comme des phénomènes. Ce sera le rôle de l'oracle/devin d'interpréter les phénomènes de la nature --› divination comme si la nature manifestait une intelligence, une intention. De même, on voit dans les phénomènes naturels, des intentions de Dieu. Le scientifique verra une explication physique dans un tsunami par exemple. Un religieux pourra y voir une intention divine qu'il interprétera.Toutefois, cette interprétation peut être multiple, varié selon les religions.

    Il y a dans les interprétations, une part d'incertitude qui peut être du à une autre part de subjectivité (҂ objectivité ). A travers cette subjectivité, il peut y avoir excès d'interprétation --› sur-interprétation --› paranoïa

    Cf Examen du paranoïaque de Freud

    Freud nous parle du malade et non de la maladie. Il se base sur des comportements et des pensées. La paranoïa est une maladie de la persécution. Il voit dans les attitudes humaines non pas quelque chose d'insignifiants mais d'organisés contre soit ce qui révèle à la fois, crainte de l'altérité, narcissisme.

    Bergson --› l'artiste est un homme extraordinaire qu'il voit des choses ordinaires que l'homme ne voit pas. Il voit mieux que les autres.

    Paranoïa --› il y a une certaine lucidité, Freud nous parle « d'une folle créativité ». Il dit qu'il a raison. Il nous apprend à considérer le fou à travers le paradoxe soulevé par Freud.

    Comment le fou peut-il avoir raison ?

    Il comprend que les choses ne sont pas lisse, qu'il y a une profondeur, qu'il y a quelque chose de caché. A travers les choses qui se manifestent, il y a quelque chose de plus. Tout à une signification même si parfois ce n'est utile de la rechercher dans la vie quotidienne. Créativité des choses --› folle

    Le paranoïa est inventif, il construit, déforme en vertu de sa propre personnalité. A la fois, qu'il se sent persécuté, narcissique. Il voit mais il voit mal, amplifie, sur-interprète.

    Sans être paranoïa, nous avons tendance à projeter sa propre subjectivité, ses craintes, ses angoisses sur autrui. Attitude commune, courante, en fonction de notre personnalité, de l'objet et de la personne.

    Dans le monde humain, on interprète des paroles, des gestes car autrui se manifeste mais je sais que derrière, il peut y avoir quelque chose qui m'échappe, faire des actes manqués révélateur. Ainsi, parce qu'elle fait intervenir la subjectivité, l'interprétation peut apparaître comme moins pertinente que l'explication qui elle serait subjectif.

    C'est pourquoi, il fait faire preuve d'une subjectivité maîtrisé qui soit articulé : implication et dés-implication.

    --› Art : trop grande subjectivité qui ne fait pas respecter l'objet, qui fait aller vers l'errance.

    Diderot --› Paradoxe du comédien. Nous dit que le comédien ne doit pas habiter le personnage. Il faut de l'implication, ne pas rester étranger à son rôle ce qui reviendrait à lire un poème de manière monocorde. Dés lors, il faut prendre au sérieux l'interprétation, ne pas valoriser excessivement l'explication, la scientificité. Le scientisme c'est vouloir tout expliquer, c'est réduit le monde à l'explication.

     

    Conclusion --› L'interprétation révèle que le monde humain n'est pas lisse/linéaire, il n'y a pas pur présence. Clément Rosset --› idiotie de la présence. Tout est finalement interprétable.

    Transition --› Le monde humain dans lequel je suis révèle 2 principes selon Freud --› désir / réalité


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