• Le JFM est une œuvre hybride parce que bien qu'elle s'annonce comme un journal, elle ne correspond pas tout à fait à ce genre, il y a des entrées datées, le contenu de ces pages sont remaniés, réécrit.

    Composée de 2 cahiers → juin 1919-dec 1921 →  phase de structuration / composition

    Août 1921-mai 1925 →  phase de rédaction/d'écriture

     

    Œuvre à la fois rétrospective ( Gide revient sur des éléments auquel il ne croit plus, avorton d'idée ) et prospective ( met en scène la recherche de l'écrivain, ce qu'il cherche à faire )             

    Œuvre qui tient plus du manifeste ( que du journal ) →  texte théorique dans lequel un artiste expose les idées qu'il se fait de son art et les méthodes.

    Forme moins figé qu'un manifeste.

     

    Comme le roman, le journal se prête à 2 remarques:

    - impression d'éparpillement ( sous-tendu par une profonde unité )

    - remarques qui peut s'organiser en grand thème et qui reviennent tous

    Aragon →  le JFM s'est encore le roman

     

    I/ L'art de la composition

    Gide, depuis ces derniers écrits, accorde une importance capitale à la composition d'un œuvre littéraire. La forme est primordial.

    Gide → musicien →  pianiste

    Tire de son amour de la musique →  c'est de la composition que naît la qualité et la profondeur d'une oeuvre.

     

    A) Structure

    p14 →  Se compare à un musicien qui voudrait croire deux motifs de tempi différent

    p37 →  le diable est un des persos les plus important du roman

    Il n'a pas d'allure d'un personnage ordinaire. C'est plutôt une force, un principe qui fait se mouvoir les autre personnages

    Lilian Grifith → Lilith Griffant →  personnage diabolique

                                    → onomastique

    p63 Idée d'un roman qui s'écrit à l'envers

    Pour lutter contre la linéarité de la narration du roman traditionnel, il construit ces chapitres selon un ordre établi à l'avance.

    Il écrit son roman de manière plus organique ce que nécessite de revenir toujours en arrière.

    Métaphore du buisson. Roman comme un être vivant.

    p78 →  "Ne jamais profiter de l'élan acquis" →  maxime d'écrivain

    p83 →  "Ne pas établir..." 

     

    B) La polyphonie

    "Si touffu que je souhaite ce livre, je ne puis songer à tout y faire entrer"

           →  métaphore de la plante/buisson

    "l'enrichissement de sa touffe"

    p78-79 →  métaphore filée

    Analogie entre son roman et une plante qui aurait une vie propre et lui ne serait que le terreau dont elle se nourrit.

     

    →Cette analogie montre que Gide cherche à échapper à l'artificialité du genre romanesque en donnant l'impression du naturel.

    Et pour cela, il utilise des artifices.

    p90 →  "un taillis tellement épais"

     

    II/ L'art d'un roman

    Gide se préoccupe de son roman mais aussi s'intéresse aussi aux genres romanesque. Certaines pages du JFM présente ses réflexions théoriques sur le sujet.

     

    A) La genèse

    p22 →  Comment Gide utilise ses sources

    p39 →  ( différent avec le chapitre 11, I )

    3mai 1921 → travail sur la source biographique, oeil moraliste → dans le chapitre 11, l'anecdote a été retravaillé par amplification →  plus de détail, insistance sur le thème du regard. George est rajeuni

    p45 → métaphore pour montrer l'aspect répétitif et laborieux du travail d'écriture ( "le miracle se produit" )

     

    B) Un autre type de roman

    3 novembre 1923  (p75) →  Pour Gide, le réel est une donnée sur lequel on prend appui mais l'écriture romanesque doit lui conférer une dimension symbolique comme quoi c'est raté.

    24 janvier 1927 →  Gide revendique d'avoir pris appui sur le réel.

    Il n'écrit pas d'après la littérature mais il puisse d'après ce que le réel lui offre.

     

    III/ Le romancier et son lecteur

    A) Réflexion sur le statut du romancier

    p47 →  Il n'écrit pas pour avoir du succès mais pour durer, s'occuper de sa gloire. Il veut un roman qui s'inscrira dans l'histoire.

    p67 →  Gide réfléchi à son perso d'écrivain →  Edouard le décrit comme un personnage "raté", un "amateur", "qu'il n'écrira jamais"

     

    B) Les personnages

    p85 → le mauvais romancier construit, fait parler ces personnages tandis que le vrai romancier, les laisse agir, capacité de dévouement. Semblent doués d'une vie propre


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