• L’orthographe lexicale : étymologie

    Les principaux préfixes latins

    Préfixes

    Sens

    Exemples

    a- (ac-, ad-, af-, al-…)

    « vers, jusqu’à »

    accourir, apporter

    co- (col-, com-, con-, cor-)

    « avec, ensemble »

    collectif, commun, conjonction

    dé- (dés-, dis-, di-)

    « séparation »

    disjoindre

    « contraire de »

    démonter, discontinu, déshonneur

    en- (em-)

    « dans »

    enfermer, enfouir

    ex- (é-)

    « hors de »

    exiler, émigrer, externe, exhumer

    in- (im-, il-, ir-)

    « dans »

    insérer, immiscer, immigrer

    « contraire de »

    inexact, irresponsable, illégal, impossible

    post-

    « après »

    postérieur, posthume

    pré-

    « avant »

    préfixe, préconçu, préjugé

    re- (ré-, r-)

    « à nouveau »

    recommencer, réitérer

    « en arrière »

    revenir, reculer, récession

    sur-, super- (supér-)

    « au-dessus, plus grand »

    supérieur, surnaturel, surhumain

     
    Les principaux préfixes grecs
     

    Préfixes

    Sens

    Exemples

    Préfixes

    Sens

    Exemples

    a-

    « qui n’est/n’a pas »

    aphone

    para- 

    « contre »

    paravent

    anti-

    « contre »

    antidote

    « à côté »

    parascolaire

    auto-

    « soi-même »

    autocritique

    péri-

    « autour »

    péristyle

    hyper-

    « au-dessus, très »

    hypermarché

    poly-

    « plusieurs »

    polyphonie

    hypo-

    « au-dessous »

    hypothèse

    syn- (sym-)

    « ensemble »

    synchroniser

    ortho

    « droit »

    orthophonie

    télé- (téle-)

    « loin, à distance »

    Télescope

     

    Les classes grammaticales ou natures de mots variables

    Nom

    - nom commun : table
    - nom propre : Afrique Attention : les noms propres sont toujours invariables.

    Déterminant

    - article défini : le, la, les, contracté : au, aux, du, des
    - article indéfini : un, une, des
    - article partitif : du, de la, des
    - déterminant démonstratif : ce, cet, cette, ces
    - déterminant possessif : mon, ton, son/ ma, ta sa/ mes, tes, ses/ notre, votre, leur/nos, vos, leurs
    - déterminant indéfini : plusieurs, certains, quelques, etc
    - déterminant interrogatif ou exclamatif : quel … ?, quelle … !

    Adjectif

    - adjectif qualificatif : lumineux, agréable
    - participe passé employé comme adjectif : fatigué, cuisiné
    - adjectif verbal : charmant

    Pronom

    - pronom personnel : je, me, moi, le, la, les, lui, etc.
    - pronom démonstratif : celui-ci, celle-là, etc.
    - pronom possessif : le mien, le nôtre, le vôtre etc.
    - pronom indéfini : quelques-uns, certains, etc.
    - pronom interrogatif : que… ?, qui… ?, lequel … ?, etc.
    - pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses composés

    Verbe

    - verbe d’action : marcher, agir, etc.
    - verbe d’état : être, devenir, paraître, sembler, etc.
    - auxiliaires

     

    Les classes grammaticales invariables

    Adverbe

    - l’adverbe de circonstance  (manière, quantité, lieu, temps, de comparaison) : ici, demain, facilement, etc.
    - l’adverbe d’opinion (affirmation, négation, doute, interrogation) : parfaitement, non, ne … pas, ne … plus, etc.
    - l’adverbe de comparaison : plus … que, autant … que, etc.
    - l’adverbe de liaison : cependant, en effet, puis, de plus, etc.
    - l’adverbe interrogatif : où … ?, pourquoi … ?, etc.
    - les pronoms adverbiaux : en, y

    Préposition

    à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous, etc.

    Conjonction de coordination

    mais, ou, et, donc, or, ni, car

    Conjonction de subordination

    que, quand, comme, si et les composés en « que » (puisque, lorsque, alors que, parce que, etc.)

    Interjection (exprime un sentiment)

    hélas, help !

    Onomatopées

    ouaf, cocorico, badaboum

     

     

    Homophones grammaticaux et verbaux

    Homophone

    Différence

    Test de substitution

    Exemple

    à/a

    Préposition ou verbe avoir ?

    Je conjugue à l’imparfait

    Ce meuble a appartenu à Marie-Antoinette.
    Le premier a peut se conjuguer (avait appartenu à) : c’est un verbe.

    ou/où

    Conjonction de coordination ou adverbe de lieu ?

    Je remplace par ou bien/à quel endroit.

    Saurais-tu où sont les gants ou les moufles de Lucie ?

    son/sont

    Déterminant possessif ou verbe être ?

    Je peux mettre au pluriel ses (déterminant possessif)/je peux conjugue à l’imparfait (verbe être).

    Son ami et lui sont arrivés hier soir.

    on/ont

    Pronom personnel indéfini ou verbe avoir ?

    Je remplace par nous/je conjugue à l’imparfait.

    On a souvent besoin d’un plus petit que soi (La Fontaine). Ils ont acquiescé.

    é/er

    Participe passé ou infinitif d’un verbe du 1er groupe ?

    Je remplace par faire (fait/faire).

    Je l’ai entendu chanter. Il a été ovationné.

    peu/peut/peux

    Adverbe de quantité ou verbe pouvoir ?

    Je remplace par beaucoup/je conjugue à l’imparfait.

    Elle travaille peu ! Elle peut mieux faire. Je peux venir.

    ce/se

    Pronom ou déterminant démonstratif/pronom réfléchi ?

     Je remplace par ce…-ci ou cela/je cherche l’infinitif d’un verbe pronominal.

    Ce ne peut être vrai. Ce chien se regarde dans la glace.

    ces/ses

    Déterminant démonstratif ou possessif ?

    J’essaie ces…-ci/ses… /à elle ou à lui.

    Elle aime toutes les fleurs, mais ces roses blanches sont ses préférées.

    c’est/s’est  

    Pronom démonstratif + verbe/pronom réfléchi + auxiliaire

    Je remplace par cela est/je cherche l’infinitif du verbe pronominal.

    C’est peut-être vrai. Ce chien s’est regardé dans la glace.

    la/là/l’a

    Article défini/pronom personnel/adverbe de lieu/pronom personnel élidé et verbe avoir ?

    Je cherche un équivalent (un autre article : les/un autre adverbe de lieu : ici)/je conjugue à l’imparfait.

    La voiture que tu vois là, il l’a achetée pour la donner à sa fille.

    leur/leurs

    Pronom personnel ou déterminant possessif ?

    Je remplace par le singulier lui/son.

    Je leur ai demandé de sortir leurs feutres.

    quand/quant/qu’en

    Conjonction de sub. ou adverbe interrogatif/locution prépositionnelle/ conjonction « que » + pronom adverbial

    Avec le sens de lorsque/à quel moment, on écrit : quand ; devant à/au/aux on écrit quant.

    Quant à moi, quand les vacances arrivent, je saute de joie ; qu’en penses-tu?

    quoique/quoi que

    Conjonction de subordination/locution

    Je remplace respectivement par bien que (concession) ou par quelle que soit la chose que.

    Quoique je sois de ton avis… Qui que tu sois, quoi que tu fasses…

     

    Les 4 types de phrases

    Types

    Précisions

    Déclaratif

    Se termine par un point ou par des points de suspension.
    Acte : donne une information.

    Interrogatif

    L’interrogation est totale si on peut répondre par oui, non ou si ; elle est partielle si elle porte sur un élément de la phrase (si on ne peut pas répondre par oui, non ou si).
    Acte : pose une question. (attention à l’interrogative rhétorique qui ne pose pas réellement une question) Est-ce que vous venez ce soir ? (= totale) Quand venez-vous ? (= partielle)

    Injonctif

    Se termine par un point ou un point d’exclamation.
    Acte : exprime un ordre, une interdiction, un conseil, une invitation ou un souhait.  Repose-toi un peu. Vous fermerez la porte.

    Exclamatif

    Se termine par un point d’exclamation.
    Acte : exprime un sentiment, une émotion  (émerveillement, dégoût, surprise, colère, etc). Tu crois ça ! ?

     

    Les 3 formes de phrases

    Formes

    Précisions

    Affirmative

    Dans une phrase complexe, c’est la proposition principale qu’il faut regarder : Je pense que vous ne devriez pas accepter = phrase affirmative ; Je ne pense pas que vous devriez accepter = phrase négative

    Négative

    La phrase contient des adverbes de négation : ne... pas/plus/rien/nulle part, etc.
    C’est impossible = phrase affirmative ; Ce n’est pas possible = phrase négative

    Emphatique

    Met en valeur un élément d’une phrase affirmative ou négative, grâce à un présentatif ou un détachement. C’est moi qui ai oublié mes clés.

     

    La phrase complexe

    La juxtaposition

    Les propositions sont reliées par un signe de ponctuation faible : virgule, point-virgule ou deux points.

    « je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » (Racine)

    La coordination

    Les propositions sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) ou un adverbe de liaison (puis, ensuite, cependant, etc.).

    « Ô temps! suspends ton vol, et vous, heures propices ! / Suspendez votre cours » (Lamartine)

    La subordination

    Les propositions sont reliées par une conjonction de subordination ou un pronom relatif.

    « Si j’avais eu la lune, si l’amour suffisait, tout serait changé. » (Camus)

     

    Les propositions subordonnées

    La proposition subordonnée relative

    Elle est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, etc.) et complète son antécédent (un nom, un GN ou un pronom). « L’amitié est le seul bien dans le monde [sur l’utilité duquel il y ait un accord unanime]. » (Cicéron)  

    Proposition subordonnée conjonctive complétive  

    Elle est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, parce que, pour que, etc.) et complète un verbe. Elle est généralement COD du verbe de la proposition principale. « Je voudrais [que tu te rappelles] » Louise Attaque

    Proposition subordonnée interrogative indirecte

    Elle est introduite par la conjonction de subordination si, ou un mot interrogatif (adjectif/pronom/adverbe : lequel/quel/qui, comment, etc.).
    Ex. : Sais-tu quel modèle il a commandé ? Je crois qu’il ne sait pas lequel choisir.

    Proposition subordonnée infinitive

    Elle n'est pas introduite par un mot subordonnant. Le verbe à l'infinitif a son propre sujet.
    Ex. : J’écoute les oiseaux chanter. Je regarde les poissons faire des bulles.  

    Proposition subordonnée participiale

    Elle n'est pas introduite par un mot subordonnant. Souvent séparée de la principale par une virgule, elle est déplaçable. Le participe présent ou passé a son propre sujet.
    Ex. : N'ayant rien pêché, il revint chez lui. Ne pouvant résister à la tentation, il repris un macaron.

     

    Les propositions subordonnées circonstancielles

    Le temps

    Peut exprimer l’antériorité (avant que), la simultanéité (lorsque, quand, etc.), la postériorité (après que), la répétition (à chaque fois que)
    « En même temps qu’il passait, elle leva la tête » (Flaubert).

    La cause

    Introduite par parce que, puisque, comme, étant donné que, etc.
    Tu peux partir puisque tu as fini ton travail.

    La conséquence

    Introduite par si bien que, de sorte que, de façon que, si… que, tant… que, etc.
    J’aime tellement cette ville que je voudrais y habiter.

    Le but

    Introduite par pour que, afin que, de peur que, de crainte que, etc.
    Je ralentis pour que mon ami puisse me voir.

    La comparaison

    Introduite par comme, comme si, de même que, ainsi que, plus… que, moins… que, etc.
    Je reste telle que tu m’as toujours connue.

    La condition

    Introduite par si (+ indicatif), à condition que, en supposant que, à moins que... (+ subjonctif)
    Il viendra, à moins qu’il ait un empêchement.

    L’opposition

    Introduite par alors que, tandis que, etc.
    Ma sœur adore la natation alors que je déteste ça.

    La concession (forme d’opposition)

    Introduite par bien que, quoique (+ subjonctif), quand bien même (+ conditionnel), même si, alors que (+ indicatif)
    Même si je suis fatigué, je vais au cours de sport.  

     

     

    Les connecteurs logiques

    Pour organiser et structurer son discours

    premièrement, deuxièmement, etc. ; d’abord, puis, ensuite, etc. ; en premier lieu, en second lieu

    Pour introduire un exemple

    par exemple, notamment, d’ailleurs, ainsi, c’est le cas de, etc.

    Pour conclure (une étape du raisonnement ou le propos)

    en conclusion, pour conclure, donc, ainsi, en résumé, en définitive, etc.

    Pour ajouter (un argument, un exemple, etc.)

    et, ni (addition négative), de plus, ensuite, en outre, de surcroît, etc.

    Pour marquer une opposition, réfuter un argument adverse Pour introduire une concession

    mais, or, alors que, même si, cependant, toutefois, néanmoins, pourtant, en revanche, au contraire, malgré bien sûr, certes, quoique, il est vrai/certain que, bien que, quoique

    Pour exprimer une cause

    car, parce que, puisque, comme, étant donné que, vu que, du fait que, en effet, en raison de, grâce à (cause positive), à cause de (cause négative), sous prétexte que (cause douteuse)

    Pour exprimer une conséquence

    donc, alors, si bien que, de sorte que, de telle manière que, de façon que, si… que, tellement… que, par conséquent, en conséquence, ainsi, c’est pourquoi

    Pour exprimer un but

    pour que, afin que, de peur/crainte que (but que l’on veut éviter)etc.

    Pour exprimer une condition, une hypothèse

    si, à condition que, pourvu que, en admettant que, à supposer que, au cas où, à moins que, etc.

     

    Les accords à ne pas oublier

    Remarque

    La forme du verbe varie selon le temps, le mode, la personne, la voix (passive/active) : prends bien en compte tous ces éléments quand tu vérifies l’accord de tes verbes.

     

    Règle

    Attention aux deux confusions possibles.

    • Le futur de l’indicatif et le présent du conditionnel à la 3e personne du singulier : conjugue le verbe à une autre personne pour les distinguer.

      • Si j’avais du temps et de l’argent je voyagerais (nous voyagerions) autour du monde. → présent du conditionnel

      • Quand j’aurai du temps et de l’argent je voyagerai (nous voyagerons) autour du monde. → futur de l’indicatif

    • Le passé simple et l’imparfait de l’indicatif des verbes du 1er groupe, à la 1re personne du singulier : remplace par la 3e personne du singulier.

      • Quand j’étais petit je n’aimais pas l’école. → Quand il était petit il n’aimait pas l’école.

      • Le jour où je rencontrai M. je changeai d’avis. → Le jour où il rencontra M. il changea d’avis.

     

    Règle

    Accord sujet/verbe

    • Le verbe s’accorde avec le sujet même s’il est positionné après le verbe.

    Ex. : Dans le grenier dormaient des loirs.

     

    • Lorsque la phrase comporte la tournure « c’est… qui », le verbe s’accorde avec le nom ou pronom qui est son antécédent (nom ou pronom auquel se rapporte le pronom relatif).

    Ex. : C’est nous qui prîmes la décision de partir. Est-ce moi qui prends les billets ?

     

    Règle

    Accord au singulier/pluriel

    • Accord au singulier : un verbe qui a pour sujet les pronoms ou adjectifs suivants : personne ; aucun(e) ; nul(le) ; chacun(e) ; tout le/toute la + Nom ; chaque + Nom.

    Ex. : Tout le monde est venu, chacun a vu, personne n’a vaincu.

     

    • Accord au pluriel : verbe qui a pour sujet : plusieurs ; certain(e)s ; quelques-un(e)s ; beaucoup ; les autres ; tou(te)s les + Nom ; la plupart des + Nom

    Ex. : Beaucoup ont regardé l’éclipse de soleil, certains n’ont pas été très prudents.

     

    Règle

    Accord du participe passé avec l’auxiliaire être

    • Le verbe s’accorde avec le sujet :

      • à la voix passive. Ex. : Les carottes ont été cuit. Les bagages ont été récupérés.

      • dans les temps composés formés avec être. Ex. : Ils sont descendus. Elle a été récompensée.

    • La forme composée ai été (as/a/avons/avez/ont été) est une forme du verbe être !

     

    Règle

    Accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir

    • COD après le verbe : on n’accorde pas le participe passé.

    Ex. : Les enfants ont apprécié les vacances.

     

    • COD avant le verbe : on accorde le participe passé avec le COD.

    Ex. : Les carottes étaient cuites, les enfants les ont mangées.

     

    • On n’accorde jamais le participe passé avec le sujet !

    Ex. : Les enfants ont bien mangé.

     

    Règle

    Accord du participe passé avec les verbes pronominaux

    • On accorde généralement le participe avec le sujet.

    Ex. : Elle s’est aperçue ; ils se sont rencontrés.

     

    • Si le pronom réfléchi (me/te/se/nous/vous/se) n’est pas le COD, cherche sur quoi/qui porte l’action et accorde le participe avec le COD s’il est placé avant le verbe.

     

    Remarque

    Attention, dans ces exemples, le pronom en gras placé avant le verbe n’est pas COD donc le participe passé ne s’accorde pas avec le sujet.

    • Les jours se sont succédé. → Les jours ont succédé aux jours, « se » n’est pas COD = pas d’accord.

    • Elle s’est brossé les cheveux → le COD est « les cheveux », placé après le verbe = pas d’accord.

    • Ce sont les boucles d’oreilles qu’elle s’est offertes → le COD est le pronom relatif que, qui a pour antécédent « les boucles d’oreilles ». Il est placé avant le verbe « s’offrir » = accord.

     

    Rappel

    • Devant un verbe à l’infinitif, le participe passé de faire ne s’accorde pas, même si le COD est placé avant le verbe.

    Ex. : Les travaux que Louis XIV a fait faire à Versailles ont duré vingt ans.

     

    • Attention devant un verbe à l'infinitif, le participe passé s'accorde si son sujet est également celui du verbe à l'infinitif :

    Ex. : Elles se sont laissées mourir.
    Ex. : Elles se sont laissé convaincre. → le sujet de « convaincre » n’est pas le même que celui du participe passé → ne s’accorde pas.

     

    Remarque

    Le participe passé employé comme adjectif s’accorde avec le nom auquel il se rapporte s’il est épithète, ou avec le sujet s’il est attribut.
    Ex. : Des carottes cuites. Cette fillette est bien coiffée.

     


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