• Période appelé la Belle Epoque: nommé d'après de la 1GM . Point de départ de la modernité au livrel de la France. Période d'avant-guerre. France de 1900: époque de temps révolu, prospérité économique, d’ascension social où tout semble possible. Nouveau niveau de vie qui s'améliore, modernité industrielle (automobile/cinéma). Société politique: IIIème République entrée à gauche de W.Rousseau soutenu par socialistes Jaurès. Républicain devenu familière/cadre de vie français. SFIO en 1905. Modernité politique. Nouveau départ pour la République: se projette.

    Quels sont les caractéristiques de cette modernité. Pratique politique des Républicains. Limite de cette Belle-Epoque ? Pour tout le monde ?

     

    I/ Un contexte porteur: le temps de la modernité

    A) Le Triomphe de la République

    Après l'affaire Dreyfus (du moins après sa grâce présidentielle). La République entre voie du consensus et d'acceptation. E.Loubet président de la République. W. Rousseau président du Conseil: veut réunir français. Inscrire Républicain quotidien des français: manifs 1899-1900.

    19 novembre 1899: “le jour de gloire est arrivé”. Inaugurer 9 mois avant que Dreyfus soit gracié.

    Inauguration d'une statue (plus belle que celle place de la République), place de la Nation: Le Triomphe de la République de Jules Dalou: ancien Communard, devenu sculpteur, officiel de la IIIème République. Statue monumental. Maurice Agulhon:“C'est une Marianne à la fois altière et belle”. W.Rousseau souhaite en faire un événement officiel. Président, élus, syndicats présents durant l'inauguration. Veut que la population s'approprie cette statue. Qu'elle devienne populaire. Encouragé par la Petit République: encouragé parisiens à y aller. Cahiers de la Quinzaine, Charles Péguy. 5 janvier 1900, premier numéro: Description Belle de cette journée. Insiste sur l'enthousiasme. Évoque le socialisme, hommage à Dreyfus: “Vive Dreyfus”. Préfet de police Louis Lepine autorise les chants révolutionnaires comme l'International. Exposition universelle, 14 avril 1900: Hommage populaire de la République avec 50 millions de visiteurs. Se situe au Champ-de-Mars, Esplanade des Invalides et Bois de Vincennes. Inauguration Grand Palais / Petit Palais par Charles Girault. Palais de l'électricité: nouvelle énergie. 22 septembre: Grand banquet des maires de France (20 000 sur 36 000). Hommage 22 septembre 1792, 1ère République. République populaire / fête républicaine. Construction Gare d'Orsay. W. Rousseau: Événement unique. Récompense. Victorieux de la grande crise comme l'affaire Dreyfus.

     

    B) Les aspects de la modernité

    Une société en transformation dans une France de 40 millions d'habitants. Population active: 43,8 en secteur agricole, 31,6 en secteur d'industrie, 24,6 en secteur de service. 1896 (fin de la Grande dépression, Phase A): la condition des ouvriers s'est amélioré (meilleur salaire). Paysans: la France rural se modernise. “La France des terroirs”, Eugen Weber (fin du cloisonnement). Modernisation de la France rural. Les campagnes s'ouvrent à la République. Cf M.Agulhon, 1848 ou l'apprentissage de la République. Adhésion campagne à la République: unification du territoire grâce aux chemins de fer (Cf Monet, Gare Saint Lazare ou encore Zola: “intérieur de gare superbe”). Progrès de la scolarisation (lois Ferry 1881-1882), développement de la presse, service militaire (1889). Secteur tertiaire, Cf Discours Grenoble 1872, Gambetta

    Classe moyenne: 1,3 millions de fonctionnaires (professeur...). Savoir: idéal et élément d'émancipation. Forte identité social, Intellectuels (Cf affaire Dreyfus): devoir populaire, responsabilité sociale. Retour de la prospérité: Croissance qui repart à partir de 1895-1896. Stabilité monétaire. Niveau de vie qui progresse, soutenue par la presse. Nouveau produits: 1913: véhicules (inaccessible), 1914: 3,5 millions de français ont une bicyclette “Petite Reine”. Progrès technique / d'invention: le cinéma (28 décembre 1895) par les Frères Lumières (Auguste et Louis). Puissance industrielle de la France. Epoque de savoir: Marie Curie (1867-1934): physicienne et chimiste qui va sur le front pour secourir les blessés. 1ère femme à avoir un Prix Nobel (avec son mari, Henri Becquerel, sur la physique, 1903). Perte de son mari, 1906, renverser par une voiture. 2ème prix Nobel en 1911 (celui de chimie, découverte du radium). 1ère femme prof de la Sorbonne (remplace son mari) avec sa première leçon le 5 novembre. Réussite féministe.

     

    C) L'avènement des loisirs

    Cf Alain Corbin (historien du XIXème siècle), Avènements des loisirs 1850-1860. Insiste sur le temps libre. Législation sur le temps de travail: 1900 (loi journée de 10h), 1906 (repos hebdomadaire le dimanche qui deviendra le jour du vote). Combat pour le temps libre. Très intense. 1919: journée de 8h. 1936: congés payés (Front populaire). Vincent Duclere: “La Belle Epoque annonce bien l'expérience du Front Populaire qui lira, avec plus de force encore la découverte culture à l'expérience politique”. Conséquence: Le temps des loisirs (pratique des sports): lié à l’avènement des loisirs. Répond à des objets médicaux, moraux. Sport d'équipe: foot, rugby (Angleterre), natation, cyclisme (grâce à la modernité technique). Démocratisation du sport: Lien sport/politique. Tour de France du Cyclisme 1903: succès, ouverture fraternel et républicaine.

     

    D) Culture de masse

    F.Prioux, JF Sirinelli: La culture de masse en France, de la Belle-Epoque à aujourd'hui 2002

    - Définition et influences: Culture de masse: production de masse selon des normes industriels, diffusion de masse par les médias, réception par des publics ayant de plus en plus de temps libre, qui doivent avoir les capacités/aptitudes culturels, qui doivent avoir les moyens économiques. Grâce à la modernité technique. Affaire Dreyfus qui a joué un rôle clef, de catalyseur. Dimension culturelle, politique et sociale. Milieu XIXème siècle, USA en pleine essor: 1ère puissance économique mondial e.Spectacles populaires: B.Bill: grand succès en France. Mythe du cowboy.

    Influence la culture de masse en France. Contexte de développement de l’alphabétisation: en 1872 (43% d'analphabète), 19,4% en 1901, 11,2% en 1912 et 1914, moins de 10%. La France a rempoté la bataille d'analphabétisation.

    “La connaissance civilise l'homme” (Victor Hugo): progrès. “Les enfants des écoles de la 3ème République sont des passeurs de culture”: c'est par eux que passe l'acculturation.

    - Décollage de la presse: Il y a 2 âges d'or de la presse: révolution française (1789) et durant les années 1880-1914 avec 4 quotidiens à plus de 500 000 exemplaires: Le Petit Parisien (1,1 million), Le Journal (650 000), Le Petit Journal (625 000) et Le Matin (550 000).

    Journaux d'opinions: L'Aurore, L'Humanité de Jaurès, L'Action Française, La Libre Parole de Drumont, La Croix, La Petit République.

    Quotidiens Bourgeois: Le Figaro, Le Temps, Le journal des débats. Quotidiens provinciaux: Le Progrès (Lyon), La Dépêche (Toulouse): républicains radicaux. “Age du papier”, F.Valloton (peintre, illustrateur), La civilisation du journal.

    Sujet sur la presse :

    • Facteur (on sort d'un régime autoritaire). Développement culture de masse / explosion

    • Facteur presse (loi, progrès technique avec la rotative, journaux à 1 sous puis 5 en 1914, alphabétisation)

    • Presse attractive (ouvert à la publicité, romans, feuilletons (Cf Germinal), Faits divers (supplément illustré), Apaches de la Belle-Epoque)

    • Profession de journalisme/Vendeur de Journaux (Aurore). Rue comme espace politique

    I/ Partie présentation

    II / (Affaire Dreyfus, colonisation avec Gide) et III/ chronologique

    - Règne de l'image (couleurs et supplément illustré ): 29 juillet 1881: Liberté de la presse / de l'affichage. Alcools d'Apollinaire: “Les affiches qui chantent tout haut”. Grands peintres qui vont s'exprimer. Cf La Revue Blanche (affiches 1895). Alphonse Mucha réalisent de nombreuses affiches de théâtre. Représentant de l'art nouveau. L'art 1900, art décoratif. Inspiration médiéval/romantique.

     

    - Avènement de la littérature industrielle: Cf Zola, Maupassant par la presse. 1909: apparition libre de poche, pour grand public

     

    - Les spectacles du plus grand nombre: On a jamais autant fréquenté les théâtres qu'à la Belle-Epoque. Se rencontre toutes les classes sociales. Favorise classe aisé. Prix élevé (salaire d'un ouvrier). 1872: Théâtre de la Ren. Sarah Bernard. Café concerts: concurrence théâtre. Classe populaire, petit bourgeoisie. Chanson de rue, chanson politisé (au moment du scandale de décoration, affaire Boulanger, Scandale de Panama ou encore l'affaire Dreyfus).

     

    - Expositions universelles: Grande fête républicaines et toutes les catégories sociales.

    La première à Londres en 1851, puis à Paris en 1855, 1867 (11 millions d'entrée), 1878, 1889 (avec la mise en place de la Tour Eiffel, après l'affaire Boulanger) et enfin 1909 avec l'inauguration de plusieurs palais (50 millions d'entrée). Fête de la modernité. Expose les réussites: cinéma. Rôle d’apaisement à cause des crises. Une Communion dans un culture républicain.

     

    Conclusion: Rôle de l'école, presse, romans, chansons, expositions: rôle d'acculturation pour assimiler le modèle républicain. Contexte de modernité, culture de masse. Politisation de masses, rôle de ces “pousseurs de culture” en plus de la culture républicaine. Rôle de la rue: médiateur culturel, lieux débats, rencontres/communions comme exutoire (exemple: mort Hugo en 1885).

     

    II/ De la Défense Républicaine au bloc des gauches: la Belle Époque de la Politique

    La République ancré à gauche: gouvernement de W. Rousseau (gouvernement de la Défense Républicaine (1899-1902)). Emile Combe (Gouvernement du bloc des Gauches (1902-1905)). Jaurès omniprésent: député à la Chambre. Infatigable. Défenseur d'une République Sociale. SFIO en 1905. Artisan unité socialiste. Louise Michel, héroïne de la Commune, janvier 1905: foule qui accompagne sa dépouille. Société politique moderne. Loi d'association de 1901. Politique de Gauche (1899-1906): permettent un enracinement/stabilisation de la République. Cf Triomphe de la République. Question laïque: temps du vote de la loi de séparation Église / État en 1905.

     

    A) Une nouvelle pratique politique

    • Retrouver l'idéal

    W.Rousseau, discours Toulouse le 28 octobre 1901: “retrouver l'élan et l'union et fait appel à plus de liberté, fraternité, justice”. Un ton, un engagement. Discours à la Jeunesse du 30 juillet 1903 par Jaurès à Alby: République: “grand acte de confiance/d'audace”. Insiste sur l'idéal.

    • Modernisation des structures de la vie politique: loi d'accusation, la naissance des partis politiques: 1 juillet 1901, permet à toute association laïque, non professionnelle de se constituer librement sans autorisation préalable.

    Association professionnelle déjà autorisé: syndicat en 1884. C'est le point de départ d'un puissant mouvement associatif.

    La société français prend en charge son butin. Pratique collectif. Politisation/démocratisation de la vie civique. Naissances partis politiques: parti radical (1ère partie doté structure): en recul à Paris. Province où partis très présent grâce au rayonnement de la presse local: La Dépêche. Clemenceau peu convaincu. Participe pas à cette fondation. Juin 1901: fondement du parti radical au Congrès.

    Léon Bourgeois (ancien président du conseil 1895-1896). Accueil militant, “tout ceux qui s'inspirent de l'esprit de la Révolution Française, tout ceux qui veulent la pensée libre, la justice et la paix social”. Parti républicaine radical et radical socialiste. Ce n'est plus un courant mais le 1er parti parti français. Veut un recrutement large. Programme: laïcité, défense social, République et démocratie.

    Structures locales/Puissances en province: autonomie et démocratie. Appuyé par la Franc maçonnerie et la Ligue des droits de l'homme.

    1903: ancré à gauche et dirigé par F. de Pressansé jusqu'en 1914. C'est un Dreyfusard. Deviendra le grand parti de la 3ème République qui connaîtra son âge d'or dans l'entre deux-guerre.

    1901: Centre-gauche qui fonde son parti. L'alliance républicaine démocratique. Ce sont des républicains modérés (divisé depuis l'affaire Dreyfus). Ce sont des Dreyfusards. Raymond Poincaré: forte personnalité. Vedette de l'alliance républicaine démocratique;

    La presse soutient ce parti: Le Petit Parisien, Le Matin, Le Journal.

    1903: Centre-droite. Fédération républicaine. J. Méline: Conservation, hostile socialiste prône l'apaisement religieux. Une partie des républicains modérés, ralliement de la droite: important.

    1902: Parti socialiste: différent regroupement: Parti socialiste de France avec J.Guesde, révolutionnaire et Parti socialiste des français par Jaurès. Socialisme intégré à la République, ouvert sur la liberté depuis l'affaire Dreyfus. “Tout opprimer: prolétaires que les socialistes doivent défendre”.

    18 avril 1904: fondation de l'Humanité par Jaurès grâce à l'aide Lucien Herr, Léon Blum.

    Journal des socialistes. “C'est à la réalisation de l'humanité que travaille tout les socialistes”. Défend démocratie, suffrage universel, laïcité: référence à la Révolution française, appel à l'union. 1905: SFIO:Union voulu par la IIème Internationale: “Prolétaire de tout les pays unissez-vous” Marx 1948. Partisans de J.Guesde qui domine. Jaurès va devenir chef de la SFIO, s'impose/Réformisme.

     

    B) Politique de “Défense Républicaine” de W.Rousseau

    Ancien compagnon de Gambetta grand avocat de la bourgeoisie nantaise. 1899: Président du Conseil. Centre du pouvoir. Gouvernement avec beaucoup d'autorité. Ministre de qualité: estime et relation de confiance/respect. Avoir été Dreyfusard. Théophole Delcasse (1904: Entente Cordiale). J.Cailloux: ministre des finances. A.Mellerand: ministre commerce/industrie.

    Intégration socialiste vers la République. Gallifet: réprime la Commune, Dreyfusard. Ministre de la guerre. W.Rousseau: Ministre de l'intérieur et des cultes. Indignation général droite (présence Dreyfusard) et gauche (socialiste indigné par la présence de Gallifet au côté de Millenand).

    3 priorités: rétablir l'ordre républicain, politique laïque (éliminer influence de l’Église après affaire Dreyfus) et politique sociale.

    - Le rétablissements de l'ordre républicain: reprendre en main l'armée. “Silence dans les rangs” dit Gallifet (mai 1900-1904). Sévères sanctions contre les antidreyfusards. Service militaire véritablement universel. 1872 (5ans) et 1889 (3ans). Suppression tirage au sort/dispense. Gallifet sera remplacé par André républicain et Dreyfusard. En mars 1905, service militaire (2ans) puis de nouveau 3ans en 1913. 4 juin 1899: Loubet agressé par un nationaliste: écœuré grâce W.Rousseau.

    - La politique antidreyfusards de W.Rousseau

    - Suite affaire Dreyfus, Église: antidreyfusard (avec armée) mis au pas.

    Héritage pères fondateur: Gambetta, J.Ferry (défendant la laïcité): “Le cléricalisme, voilà l'ennemi”: plus favorable à la séparation Église/État. Beaucoup de républicains ont changés d'avis par rapport au Concordat.

    - W.Rousseau s'en prend à une Congrégation religieuse Janvier 1900: Interdit. Sans autorisation: Assomptionnistes/La Croix (contre Dreyfus). Pape Créon XIII soutient La Croix.

    - Loi sur les associations: 1 juillet 1901: concerne pas associations religieuse: doit demander une autorisation avant 3mois.

    -Anticléricalisme populaire virulente: beaucoup de caricature (La Calotte, 1906 ou encore l’Assiette aux Beurres). Écrit polémique/chansons.

    - La politique sociale: lié à A.Millerand (ministre commerce/industrie). Esprit de réforme que l'on voit aussi par le Président du Conseil: respecte/grève. 1899-1900: grèves Le Crewat (Schneider)

    Loi 1902: 10h (travail usine avec enfant) et 12h (travail adulte). Résultats timides.

     

    C) La République autoritaire: Le Bloc des Gauches

    - Nouveau président du Conseil: Emiles Combes et son gouvernement

    1902: élection législative. 90% de votant: nouvelle ère/époque. Engagement société.

    Grande victoire W. Rousseau (démissionne car malade): socialistes, 200 députés: 200 radicaux et centre-gauche). Anticléricalisme l'a effrayé. Important pour lui: stabilité gouvernement / de la IIIème République. Belle Epoque de la République. Suggère le nom de son successeur: Emile Combes (1835) à 67ans: radical. Devient populaire, homme classe moyenne. Milieu politique de Second plan. Intellectuel: docteur en théologie. A voulu s'engager en religion et étude de médecine et politique. Ministre intérieur et cultes.

    1902-1905: gouvernement assez long. 1er gouvernement radical de la IIIème République: Delcasse, C.Pelleton, M.Rouvier au finance. Plus de socialistes au gouvernement mais soutiennent gouvernement / Chambres des députés. Pour renforcer son pouvoir: Délégation des Gauches: délégués de différents parties (socialistes, radicaux, centre-gauche). Pour meilleur coordination pouvoir exécutif / législative. Dominé par Jaurès: “Ministre de la Parole”. Soutient sans faille. Charles Péguy surpris.

     

    - L'oeuvre anticléricale du Bloc de Gauche

    Emile Combes évoque le Péril Clérical à la Chambre: application rigoureuse de la loi 1901. Autorisation association librement sauf loi 1894 sauf religieux (congrégation): doit demander autorisation. 5 seulement sont autorisés (50 demandes). Application rigoureuse. Climat de haute tension, répression. 7 juillet 1904: supprime l'enseignement religieux. Journal comme l'Assiette aux beurres (anticléricale), pour loi. Rupture (relation diplomatique) avec le Pape (Vaticans). 1903: A.Briand, projet de loi séparation Église/État. Jaurès le présente comme une nécessité national. Situation qui se complexifie. Juillet 1904: Vatican / St Siège. 2 évêque jugés trop républicain convoqués par le Pape Pie X. Emile Combes refuse cette convocation. 30 juillet 1904: rupture (relation diplomatique) avec Rome. Pression de Jaurès, Franc-maçonnerie, Ligue Droit de l'homme.

     

    - Fin du Bloc des Gauches: Brutalisé du style gouvernemental d'Emiles Combe. Républicain du parti radical. Alain, philosophe: défend républicain radical (1868-1951). Intellectuel officiel du régime.

    Scandales des fiches. André: ministre de la guerre. Fiches sur les officiers pour connaître leur religion / favorise ou non avancement. Scandale. Un député révèle le scandale et gifle André. Novembre 1904: André démissionne. Janvier 1905: conséquence et démission de Combe. Socialiste: opposition. Fin période de stabilité gouvernemental: juin 1899-janvier 1905.

     

    - Loi séparation Église et de l’État votée le 9 décembre 1905

    E.Briand: rapporteur de la loi. Met fin au Concordat sauf Alsace /Moselle (car allemand).

    Article 1er: la République assure la liberté de conscience, garantie libre exercice des cultes.

    Article 2: la République ne reconnait, que salarie, en subventionne aucun culte.

    “Loi de tolérance et d'équité, laisse L’Église la liberté de s'organiser”.

    Esprit républicaine de cette loi (Charles Péguy). État laïc / Difficultés de la mise en pratique. Pie X condamne loi. La querelle des inventaires: violente approche. Période difficile en France. Mars 1906: Démission Président du Conseil / Remplacé par J.M Sarrien. “Ca...rien” Clemenceau. Il est attaché à la laïcité: Ministre de l'intérieur. Mars 1906: 1ère fois accède aux affaires. Briand: ministre de culte, instruction publique et beaux arts. Garantie que la loi sera appliqué: laissé tomber l'inventaire si désordre. Tension qui se calme sur le plan religieux: différent plan politique et social.

     

    III/ Vers la guerre, Jaurès: le dernier combat

    A) Le temps des grèves

    - Le gouvernement Clemenceau: la question sociale au 1er plan.

    Président du Conseil et ministre: octobre 1906-juillet 1909. Derrière période d'un gouvernement stable. Armand Fallière: Président de la République. Gouvernement radical. Ministre de la guerre: Général Picquart. Ministre des affaires étrangères: Stephen Pichon. Ministre des finances: J. Cailloux. Ministre de l'instruction publique: Briand. Ministre du travail ( créé par Clemenceau): R.Viviani.

    1873-1896 (phase B), 1896-1914 (Phase A): essor. Nombreux conflits sociaux. Surnom: “Briseur de grève”, “Tigre”, “Le sinistre de l'intérieur”.

    “1er flic de France”. Grèves qui vont marquée l'opinion avant le Front Populaire. S'inscrire dans la conscience collective à travers affiche, presse.

    M.Rebériaux (spécialiste de Jean Jaurès), la République radicale: “La grève est entrée au début du siècle dans l'horizon familier du prolétariat”: collecte, souscription. Droit de grève: 1864 (par Napoléon III), 1884 (association professionnelle par W.Rousseau). 1895 (CGT): 1906 signe Charte d'Amiens (indépendante parti politique).

     

    - 1er mai 1906: le combat pour la journée de 8h: fête du travail (depuis le 1er mai 1890, IIème Internationale). Gouvernement qui veut interdire cette loi. 1891: Fourmies (petite ville d'industrie textile + musée économe). Jaurès se rend à Fourmi dès l'annonce du drame. 9 morts (1er mai sanglant de 1891). CGT a décidé de faire un rassemblement journée de 8h. 1 mai 1906: grande mobilisation. Craignant manifestation, Clemenceau va déployé un important dispositif policier (Louis Lépine) et Brigade de police mobile: “Les Brigades du Tigre” (1904). Il a arrêter Griffuelhes: secrétaire général de la CGT. Clemenceau assume. 13 juillet 1906: repos hebdomadaire obligatoire (pas toujours respecté). Conflit sociaux.

     

    - Les conflits sociaux: l'engrenage de l'affaire et de la violence.

    10 mars 1906: Catastrophe minière de Courrières (Nord): 1100 mineurs meurt suivi par une grève.

    14 mars: Clemenceau, Ministre de l'Intérieur, se rend à Carrières (comprend désespoir). Envoie soldat car grève de plus en plus violente. Grèves qui se multiplient : fonctionnaires / ouvriers du bâtiment. Carriers + Villenerve St Georges: veulent meilleurs salaires diminué temps de travail.

    Affaire violent. Juin 1908: Affiche “Gouvernement d'assassin”. Clemenceau est attaquée “Tueur”, “Bête Rouge”. Même Jaurès juge le gouvernement. Grèves viticultures (1907): chute prix, concurrence. Juin: 500 000 manifestants à Montpellier.

     

    Conclusion: Clemenceau s'est montré attaché aux valeurs/ordres républicaines. Hostile aux mouvements sociaux. Briseur de Grève. Politique a renforcé le statut d'opposant de Jaurès (s'impose au dépend de J.Guesde, SFIO). Marque beaucoup l'opinion français. Politisation de la population français. Presse, caricature donnent aux événements plus de répercussion/impact. Chute de Clemenceau en juillet 1909. Usure du pouvoir. Fin de la stabilité gouvernementale (1899-1909).

     

    B) La marche à la guerre, la crise nationaliste

    - L'équilibre des puissances en Europe: 10 mai 1871: Traité de Francfort (défaite guerre franco-prussienne / Perte Alsace/Moselle). Politique d'expansion coloniale (début années 80). Préparer Revanche (réalité/mythe). 1830: conquête d'Algérie avec comme personnage important: Ferry.

     

    -Alliance en Europe: Angleterre: 1898 (Accident de Fachoda): Th. Delcassé (miniers affaires étrangers). 1904: Entente Cordiale. France + Russe + Angleterre = Triple Entente

    Russie: 1892: rapprochement étrange (Russie des tsars, autoritaire): besoin d'argent (industrie), France qui va investir. Convention économique puis militaire. Rapprochement économique.

     

    - Crises marocaines: les tensions France / Allemagne

    1905-1906: rivalité impérialisme qui veulent dominé le monde en ayant des colonies

    1830: Algérie // 1881: Tunisie. Rivalité pour avoir le Maroc.

    Mars 1905: Guillaume II présent à Tonger dans la foule. Provocation. “Coup de Tonger”.

    18 janvier 1871: Politique mondial très ambitieux.

    Delcasse: hostile à l'Allemagne. Conférence internationale 1906: pour évité. Allemagne écarter du Maroc. Français / Espagnol: surveillent port.

    1911-1912: Tension. Désordre Maroc / prétexte français pour défendre sultan

    Guillaume II envoie une canonnière (navire militaire). Au bord de la guerre. J.Cailloux prône la prudence. Accord 4 mai 1911: Froc. Échange territoire (Morceau du Congo français).

     

    - L’exaspération des nationalismes (va se renforcer): l'opinion publique s'enflamme.

    Presse: attitude de fermeté par rapport à l'Allemagne. Renforcé (agressif) avec l'Action française (Ligue + Journal de Maurras).

     

    C) Jaurès, le dernier combat et l'Union Sacrée

    - La “loi des trois ans”: rétablissement des 3 ans du service militaire

    Contexte de fort tension et de la montée des périls avec la crise marocaine.

    Raymond Poincaré est président de la République en février 1913. C'est un homme d'envergure avec une forte personnalité (présidents qui étaient effacés depuis Grévy). Leader de la république modéré du centre-gauche. 1895: il a été élu aux élections législatif.

    Loi de Thiers le 27 juillet 1872: service militaire durant 5ans avec tirage. 1889: service militaire durant 3ans (curé et enseignant). Projet Boulanger.

    1905: service militaire 2ans et plus de tirage ni de dispense. Débat pour revenir ou non à un service militaire de 3ans. Loi soutenu par l'opinion publique (passionné). Soutenu par la politique en général: républicains, radicaux. Par Joffre (État Major), général républicain. Seul les socialistes combattent cette loi. Voté Chambre (juillet 1913) et par le Sénat (août 1913).

     

    - Le dernier combat de Jaurès (homme politique engagé avec par exemple l'affaire Dreyfus)

    L'armée nouvelle, 1911: où il dit qu'il fallait s’inspirer de l'armée allemande avec des réserves et des formations pour les citoyens. Multiplie le s meetings pour s'opposer à la loi des 3ans. Comme celle du 25 mai 1919. C'est un meeting célèbre à Près-St-Gervais. Rassemble de nombreuses personnes. Beaucoup de photos dans cette société qui se démocratise. Évoque souvenir de la Commune. Combat depuis 1905 pour éviter la guerre (Journal Humanité en 1904 et SFIO en 1905). Écrit des articles (éviter guerre avec l'Allemagne: défense prolétariat) Discours pour la démocratie et la paix en Europe. Discours qu'on reverra après la 2GM: incroyablement moderne; Congrès de la 2ème Association Internationale des Travailleurs (regroupe parti socialiste, prolétaires): a joué pour la création de la SFIO en 1905. En 1907, congrès de Stuttgort puis congrès de Copenhague. Jaurès demande de lutter contre la guerre. 1912, situation grave aux Balkans (Est d'Europe). Guerre entre les pays. Congrès Bâle: dénoncer la violence/barbarie des guerres balkaniques. Jaurès avait compris que ça aller provoquer des interventions extérieur. La 2ème Internationale demandé par Jaurès. Prononce le Chant de la Cloche de Schiller (1799) à 12h. Propose grève pour empêcher la guerre. Parti socialiste allemand SPD (créer en 1875 par le Congrès de Gotha: Appel aux patriotismes. Jaurès a compris que les socialistes font passé la haine de la France contre l'Allemagne.

     

    - Élection législatives avril-mai 1914: Contexte danger de guerre. Renforcement alliance: Triple Entente / Triple Alliance.

     

    Affaire Caillaux (ministre des finances, parti radical)

    Réfléchit impôt sur le revenu. Au coeur d'un fait divers avec un supplément illustré.

    Mme Caillaux a assassiné Goalmette (chef du Figaro) en mars 1914: compagne contre Joseph Caillaux. Elle est jugé le 28 juillet. Défendu par Mr.Labori (qui avait défendu Lucie Dreyfus). Elle sera acquitté. Élection qui montre l'indécision. 3 groupes dominants: socialistes 101, radicaux 172 et droite 121. Président du Conseil: René Viviani (proche de R.Poincaré), républicain modéré de centre-gauche.

     

    - Assassinat de Jaurès en juillet 1914.

    Le 28 juillet 1914, le président est en Russie à Saint-Pétersbourg (Pétrograd de 1914 à 1924 puis Léningrad de 1924 à 1991) pour renforcer alliance franco-russe. Poincaré est accusé d'avoir provoquer la guerre: belliciste. En réalité pas du tout. 29 juillet 1914: rentre à Paris.

    31 juillet 1914 à 21h30: Jaurès est assassiné à 54ans au Café du Croissant à Montmartre près du siège de l'Humanité par Raoul Villain. Éloge de partout mais aussi une grande inquiétude / Guerre inévitable. CF Les Thibault, volume 4 par Roger Martin du Gard qui relate le récit de cette assassinat. C'est une œuvre qui raconte l'histoire d'Antoine (médecin ) et Jacques (socialiste militant) durant la Belle Epoque et l'entrée en guerre. Le 4 août 1914: obsèques dans une France en guerre. 1 août: Allemagne contre la Russie et 4 août: Allemagne contre la France.

    Léon Jouhaux (secrétaire général de la CGT) parle de Jaurès comme un réconfort. Annonce la guerre. “Avant d'aller dans le grand massacre, je cris devant ce cercueil toute notre haine de l'impérialisme et du militarisme sauvage”. 1ères manifestations de l'Union Sacrée et Deuil National. Le Président du Conseil Viviani donne un message au Président: Appel à l'Union Sacrée dans cette guerre. Charles Péguy part se réconcilier avec ses amies (comme Léon Blum) mais meurt le 5 septembre durant le début de la bataille de Margne.

     

    Conclusion: La République est une réalité quotidienne à la Belle Epoque. La France est alors inséparable de la République et de ces valeurs hérités de l'Affaire Dreyfus. Conscience démographique qui s'est imposé en France: discours, presse (culture de masse).

    Histoire d'une éducation politique. Entrée dans la 1GM.

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique