• Introduction: La IIIème République est née le 4 septembre 1970 après le désastre militaire de Sedan du Second Empire le 2 septembre durant la guerre franco-prussienne à l'hôtel de ville par Gambetta. Il y a deux défies pour cette République: la guerre et imposer la République en France face à une forte opposition des monarchistes. En 1879, les Républicains sont vraiment les maîtres de leurs Républiques: contrôle tout les rouages du pouvoir: Chambre de débutés, les mairies, le Sénat et la présidence de la République. Une période de 10 ans de grand bouleversement où il faut que les français apprivoisent la République c'est à dire la comprendre, l'acceptent. Ce n'est pas seulement la violence de la guillotine mais peut être un régime d'ordre. Dès le 4 septembre, la parole se libère à travers affiches, tableaux. Une mobilisation culturel pour la République se met en marche où la culture permet de faire de la politique autrement. Comment cette IIIème République qui naît dans des conditions difficiles devient-elle le régime Politique des Français? Comment la culture se met-elle au service de cette République?

     

    I/ Le retour de la République dans un contexte de guerre (1870-1871)

    1) Le retour d'une République tant espérée

    D'abord, nous savons que le Ière République se déroule entre 1792 et 1799 et la deuxième entre 1848 et 1851.

     

    - Contexte de guerre et de surenchère nationaliste et la guerre. Jean Jaurès dit: «Le Patriotisme s'est l'amour de son pays et le nationalisme s'est la haine des autres». Napoléon III et Eugénie souhaitent la guerre et il y a un «partie» de la guerre dirigé vers la Prusse. dont le chancelier est Bismarck, qui ont une nature ambitieuse, réalise une unité allemande et souhaite également la guerre pour unir toute l'Allemagne. C'est dans ce contexte que se réunisse le «Corps législative» le 15 juillet 1870 où il y aura un discours de Léon Gambetta (1838-1882). Leader républicain et stratège originaire de Cahors. Il a fait des études de droit pour être avocat et il a une grande éloquence et aime se faire aimer.

    Dans les années 60, il ya une progression républicaine à Belleville: respect des libertés, suffrage universel, école laïc, gratuite et obligatoire et la séparation de l'Eglise et de l’État. Les républicains ont en réalité un héritage de la Révolution française, anciennes républiques surnommés «vieilles barbes». Gambetta défend la guerre, très patriote tout comme les républicains. Il veut la victoire, la fierté de son pays. A noter que Victor Hugo (1802-1885) est le modèle des républicains. Il s'est battu contre la peine de mort par exemple ou encore contre le Second Empire qui lui vaut un exile. Il a d'ailleurs écrit un pamphlet: Napoléon le Petit. Il rentre le 5 septembre après la proclamation de la République. Mise à part Gambetta, nous avons également Adolphe Thiers (1797-1877), historien avec un rôle important durant la monarchie de juillet puisqu'il était le 1er ministre de Philippe d'Orléans. C'est un monarchiste modéré/orléaniste et aussi libéral. Thiers s'oppose aux monarchistes légitimiste, il veut une monarchie absolu dirigé par le Comte de Chambord. Le 15 juillet, lui aussi s'exprime: « Il ne faut pas faire la guerre car la France n'est pas prête ». Cependant il accepte malgré tout les crédits de guerre discrètement car c'est un opportuniste. Le «Corps législative» vote les crédits de guerre à la majorité. Le 19 juillet, c'est le début de la guerre franco-prussienne. L'opinion publique est surpris car guerre sans véritable cause et brutal. C'est plus une guerre de l'Empire que de la France. En été 1870, première «Union sacrée», tous les « partis politiques » défendent le pays.

     

    - Cette guerre est une défaite de la France car l'armée non organisé, Napoléon III qui a souhaité dirigé l'armée alors qu'il était malade.

    Le 2 septembre 1870, défaite de l'armée français à Sedan et Napoléon III est retenu prisonnier.

    Le 3 septembre 1870 à Paris se réunisse le Corps Législatif. Foule devant Palais Bourdon, demande la République. Gambetta présent, hésite car contexte de défaite. Pense qu'elle ne va pas tenir. Il ne veut pas d'un régime des malheurs de la France. Il veut une vraie République : patriotisme, liberté, héritage de la Révolution Française.

    Le 4 septembre 1870, la foule envahi le Palais Bourbon: Gambetta annonce la déchéance de l'Empereur et l'appelle Louis Napoléon Bonaparte montrant le refus de reconnaître son titre d'Empereur ainsi que son coup d'Etat: « La patrie est en danger ». Phrase faisant référence au juillet 1792 dans un contexte de Révolution française et plus précisément la France contre l'Europe des Rois. Danton dira: « La patrie est en danger ». Et il y aura en septembre 1792 la victoire de Valmy et la Ière République. La Révolution française est toujours présente comme un héritage.

    Gambetta dépêché par la foule pour la République. Il change de lieu et va à l'hôtel de ville: maison représentant le peuple. Il est accompagné de J. Favre. Les révolutionnaires sont déjà présent donc Delescluze (Le Réveil) avec le fameux drapeau rouge de la révolution. Il faut les devancer, de ce fait Gambetta dit: « Le peuple a devancé la Chambre qui hésitait pour sauver la patrie en danger : il a demandé la République. La République est proclamée ». Dans plusieurs autres villes la République a également été proclamé: Lyon, Bordeau, Marseille.

     

    2) Les Français mobilisés: la guerre continue

    - La Gouvernement de la Défense Nationale: gouvernement provisoire (pas encore eu d'élection) dirigé par le Général Trochu, gouverneur militaire de Paris très populaire.

    L'armée est avec le gouvernement, Gambetta est ministre de l'intérieur et J Favre ministre des affaires étrangères. On peut citer encore Jules Simon (Instruction Publique), Picard, ministre des finances ou encore Flô pour la guerre. Il y a également Jules Ferry (1832-1893) qui est un des leaders républicains, avocat opposé à Gambetta au niveau du caractère par exemple. Ne s'apprécie pas du tout. En 1866, il y a le pamphlet de Ferry qui critique le Second Empire: Les comptes fantastiques d'Haussmann.Une référence avec: Les contes fantastiques d'Hoffman.

    Paris est dirigé par 2 préfets: Préfet de la Seine (Haussmann) et de la police. Jules Ferry est chargé du ravitaillement de la capital mais très mal organisé ce qui lui valu le surnom de: Ferry Famine. Le drapeau de la tricolore de la Révolution Française devient le drapeau du gouvernement de la Défense Nationale. Gambetta veut continuer la guerre pour la victoire tandis que Jules Ferry souhaite arrêter la guerre qui affaiblie la France.

     

    - Paris est assiégée par les prussiens de septembre 1870 à janvier 1871. Début d'un long siège, très dure et douloureux. Gambetta essaye d'encourager la population a résister. J. Favre s'allie avec Bismarck dès le début du siège pour une paix éventuel.

     

    - Gambetta est omniprésent: presse, discours, visites

    Gambetta décide de quitter la capital en ballon. Dès septembre, une partie du gouvernement avait quitté la capital dès le début du siège vers Tours: «Délégation de Tours». France isolé donc départ en montgolfiere le 7 octobre 1870 (Cf Le départ en ballon par le photographe Nadar). Arrivé à Tours le 9 octobre, il va essayer de lever des troupes en sillonnant la France, mais il va y avoir de la résistance. Il veut être la Voix et le Visage de la France et aura le surnom de: «Dictateur de Tour». Le 27 octobre, il y a la chute de Metz par les prussiens.

     

    3) Les républicains et la paix

    - L'armistice a lieu le 28 janvier à Versailles par Jules Ferry et Bismarck et les élections (des représentants élus) du 8 février 1871. Contexte terrible d'élection: vote entre la guerre (républicains radicaux) ou la paix (républicains modérés et monarchistes). Plusieurs départements occupés. 400 monarchistes élues et 250 républicains. Résistance incroyable. Cependant contexte de guerre: les électeurs se réfugient vers notables/conservateurs qui sont principalement monarchistes. Parmi les Républicains Radiaux, il y a le célèbre George Clemenceau (1841-1929), originaire de Vendée, grand orateur, anti-cléricale et surtout médecin de formation en Montmartre. Élections dans plusieurs départements avec de multiples candidatures (Test de popularité): Gambetta ( Barin en Alsace): 9 et Thiers (Paris): 26.

     

    - Adolphe Thiers, chef du pouvoir exécutif de la République et Président de la République

    Il y a une réunion de l'Assemblée à Bordeau le 17 février 1871. J. Favre est ministre des affaires étrangères. Thiers est dans une position délicate. Les députés l'ont choisi car parmi eux: 400 monarchistes. Il rassure comparé à Gambetta qui est un homme d'ordre. Il y a une grande expérience politique. Préliminaire de paix. Bismarck a des exigences: Alsace et Moselle (provinces perdues) et une indemnité de 5 milliards de Franc or. Accepté par l'Assemblée le 1er mars 1871. Gambetta démissionne. Il y a une Revanche qui est caractéristique de la IIIème République.

    Le 10 mars 1871, Adolphe Thiers prononce un discours qu'on appelle aussi Pacte de Bordeaux: il s'engage à redresser la France et ne remettra pas en cause le régime, remboursser l'Allemagne (partira du territoire qu'en 1873). Il aura pour surnom: «Libérateur du territoire». La France participe à l'emprunt par Patriotisme. L'Assemblée quitte Bordeaux et se dirige vers Versaille et non Paris car beaucoup trop de tension, capital en ébulition et cela va s'empirer avec le mécontement des parisiens. Paris va se soulever: c'est La Commune de Paris.

     

    4) La Commune de Paris: pour une autre République

    Résumé: C'est une période entre mars et mai 1871 où la capital tente de se gouverner elle-même. A Paris, les révolutionnaires (comme Delescluze, hérités de la Révolution française) a peur que la République devienne conservatrice monarchiste. Ils ont également de la rancune. Héritage des 100 culottes (Danton) en été 1792 mais aussi référence aux Moyen Age: ce sont des villes libres. Il y a une guerre civile gagné par Thiers. Et se termine par la semaine sanglante du 21 au 28 mai 1871. Derniers Communards fusillés contre un mur du Père Lachaise. Mur des Fédérés.

     

    - Paris s'est politarisé: explosion journalistique avec un vent de liberté. Paris s'est organisé politiquement avec 20 comités de vigilance dans les 20 arrondissement de la capital: chargé dur ravitaillement. Tandis que la Garde Nationale (qui était dirigé par Lafayette sous la Révolution Française) administre Paris avec beaucoup d'artisans, d'ouvriers et bien entendu de révolutionnaire. Ces premières mesures de l'Assemblée monarchistes inquiète les parisiens: les moratoires (suppression des loyers) sont supprimés. Suppression aussi des salaires des Gardes Nationaux pour dissuader les parisiens de s'y enrôler.

     

    - L'affaire des canons: 18 mars 1871. Ce sont des canons fabriqués pendant le siège de Paris et se trouve dans Paris. Thiers envoie deux généraux et soldats pour récupérer les canon. Cependant, une communauté de vigilance à Montmartre (avec pour chef Louise Michel) s'oppose au retrait des canons. Les deux généraux se font tués ce qui entraîne l'Insurrection Populaire. Jules Ferry d'ailleurs s'enfuit de justesse de l'hôtel de ville. Les républicains désapprouve les débordements populaire et la Commune de Paris. Les Communards/Fédérés (Delescluze, Louise Michel, E.Varun...) veulent organiser un gouvernement: élection le 26 mars 1871. Soucis d'égalités des Communards, tout les parisiens ne sont pas favorable, plus l'Est ( Paris Populaire ) que l'Ouest. 90 représentants de la Commune de Paris.

     

    - Le 28 mars 1871, proclamation de la Commune à l'hôtel de ville. Souffrance du siège. Des révolutionnaires (Louise Michel, Delezcluse): veulent une République rendus aux ouvriers. Engagement pour défendre cette Commune. Le Temps de l'Engagement avec des artistes comme Jules Valles, écrivain (Le Cri du Peuple) et son œuvre Insurgés qui explique l'histoire de la Commune de Paris et son engagement. La Commune est isolé. Cf Gustabe Courbet (républicain) engagé dans la Commune, défend un art a fonction sociale / réaliste avec par exemple Un enterrement à Ornans, 1849 montrant la déception de sa République. Cf Le Temps des Cerises dédié aux ambulancières ou encore l'Internationale.

     

    - Le gouvernement de la Commune: des préoccupations sociales et culturelles

    2 Commissions:

    a) - de l'enseignement dirigé par E.Vaillant: enseignement: laïc, gratuite et obligatoire

    Repris par la République avec les lois Ferry 1881-82

    - importance à l'enseignement des filles, égalité des salaires.Influence Louise Michel, institutrice. Devient ambulancière. Déporté bagne Nouvelle Calédonie, 1880. C'est une pétroleuse (allumé des incendies). Milite droit de vote des femmes. Admiration Paul Verlaine qui lui fait une dédicace dans son recueil Amours dans une ballade et admiration également de Clemenceau.

    b) Commission des beaux arts: Présidé par Gustave Courbert avec des mesures financières. La Commune avait de grands ambitions mais peu de temps contrairement à la République française, la révolution 1830, la révolution 1848. Resté isolé, mouvement condamné à l'échec. Mouvement éphémère dans d'autres provinces.

     

    - Guerre civile entre Paris et Versailles: la capitale mutilée.

    Grave destruction bien plus importante que lors des guerres mondiaux. Force de Commune plus nombreuses, mais femmes et adolescents ainsi que des chefs peu expérimentés contre l'Armée de Thiers qui seront bien supérieur. Commence en avril 1871 , les Versaillais pénètrent dans la capital par l'Ouest favorable, on le dessus du Paris d'Haussmann. Les combats se finissent durant la semaine sanglante du 20 à 28 mai 1871 dans le cimetière du Père Lachaise. Derniers Communards fusillés contre le Mur des Fédérés.

    Beaucoup d'incendies et de destructions / Acte de guerre. L'hôtel de ville ( recrée à l'identique par la suite), Palais des Tuileries, Colonne Vendôme et Maison de Thiers sont détruites. Bilan: 900 morts Versaillais et 10 000 morts Parisiens. Zola dit que: «Paris depuis 6 jours n'est qu'un vaste cimetière». En 1827, il y a le Sénuphor de Marseille. Et il y a un hommage aux Communards avec Luce de Maximilien. Mars-Mai 1871: l'expérience courte avec beaucoup de projets. Ils ont échoués: répression de Thiers, mauvaise organisation, Paris n'a réussi à imposé son régime.

    Thiers : République d'ordre. Autre façon de faire de la politique: grande circulation informatique + intense dans la Capital. Janvier 1871 « Affiche rouge » : annonce de la Commune

    Artistes/Peintres engagés: Courbet, Monet, L'évasion de Rochefort, 1990

    Rochefort est un communard qui s'évade en 1874. Développement culture / politique

    Renoir : Le Bal du Moulin de la Galette, 1876. Paris populaire toujours là. Moment intense pour l'art. De septembre 1870 jusqu'au 28 mai 1971 : « année terrible » ( Oeuvre de Victor Hugo en 1872). Engagement des parisiens qu'on a vu à travers peintres. En 1871, beaucoup de chemins restent à parcourir. La République est proclamée mais sans constitution car les monarchistes sont au commande. Comment les républicains vont récupéré la République.

     

    II/ La Conquête de la République par les républicains.

    Années difficiles. Simone de Beauvoir: «On ne naît pas républicain, on le devient».

    1875: Constitution. Il faut que les français adhèrent à la République, on le devient.

    Thiers/Gambetta : vont jouer un rôle.

     

    1) La République de Thiers (chef pouvoir exécutif de la République français depuis le 17 février 1871 à Bordeaux

    - Thiers est le «Libérateur du territoire»: 10 mars 1871 par le Pacte de Bordeaux: Thiers s'engage à redresser la France. Ne pas remettre en cause le régime. 10 mai 1871: Traité de Francfort (traité de paix) met fin à la guerre franco-prussienne. La France perd un territoire important: Alsace / Moselle La France occupé. Thiers lance l’emprunt (couverts). Les Français acceptent. Les Français suivent Thiers : inspire confiance ainsi que la République qu'il incarne. Les Français veulent la paix. Patriotisme des Français. Il y a de l'argent en France. Le dernier paiement sera en septembre 1873 avec plusieurs mois d'avance. Surnommée le «Libérateur du territoire».

     

    - Réorganisation du pays passe par des lois: Avril 1871: loi municipal: maires des grandes villes nommé par l’État. Juillet 1872: loi qui concerne l'armée. Réorganiser l'armée, instant de la Revanche. Service militaire efficace, fait par tirage au sort de 5ans pour mauvais numéro. Les riches peuvent payer quelqu'un pour être remplacer. Cette loi retire le droit de vote de l'armée. Surnom: «L'arche Sainte», «La grande muette».

     

    - Thiers et la République: régime «inévitable».

    Thiers est un monarchiste orléaniste. En 1797: rôle durant la monarchie de juillet. S'est rallié à la République. Il déclare: «La République sera conservatrice ou ne sera pas». Thiers a raison: République inévitable. En juillet 1871: élections partielle (car il y a des candidatures libres). On est sortie de l'orage: on parle de régime politique. Les républicains sont élues. Thiers : faut-il qu'il reste au pouvoir? En 31 aout 1871: Rivet, ami de Thiers veut remplacer les pouvoirs de Thiers : devient président de la république. La République s'installe. Drapeau tricolore + devise. 1ère photo officielle (par Nadar) d'un président de la République: Thiers

     

    - Léon Gambetta, l'autre figure de la République

    En juillet 1871, Gambetta est élue, revient à l'Assemblée comme député de Paris Gambetta veut lui aussi diffuser la République en France. Il doit avoir des idées plus modéré: «opportuniste». Il a autour de lui un groupe de députés qui forme l'union républicains. En face de lui, Jules Ferry avec la Gauche républicain. Gambetta veut diffuser l'idée d'une République apaisé. Voyage en France pour diffuser la République. «Le Commis-voyageur». Discours de Grenoble, septembre 1872: défend la République: mérite / talents, couches sociales nouvelles classes moyennes.

     

    - Chute de Thiers: Subit des attaques, critiqués par les républicains (reproche que sa République soit conservatrice) et par les monarchistes (reproche qu'il est trop proche des républicains).

    Le 24 mai 1873: vote de défiance se fait contre lui à l'Assemblée. Obligé de démissionner.

    Remplacé par le Maréchal Mac Hahon: militaire et nouveau monarchiste La République de nouveau dans l'impasse.

     

    2) La République menacée par les monarchistes: l'Ordre Moral

    Le nouveau président Mac Mahon parle du rétablissement de l'Ordre Moral qui repose sur l'armée et l'église. Politique conservatrice: hostile aux Républicains: peur de leurs République. Presse surveillé et suspension journaux. Mac Mahon encourage une politique très religieuse marqué par les pèlerinages. Construction Basilic du Voeu National (Du Coeur Sacré), 1873 par Gambetta au Montmartre. Première pierre en 1875. En 1914: l'essentiel est terminé. Expiés pêchés de la France. Symbole des monarchistes légitimistes. Les républicains ont peur que la République leurs échappent.

     

    - Échec de la restauration de la monarchie sauve la République

    Entente entre monarchie orléanistes (drapeau tricolore, Révolution Française) dirigé par le Comte de Paris (fils Louis Philippe) et républicain légitimiste (drapeau blanc) dirigé par le Comte de Chambord. Entente impossible. Le Comte de Chambord ne veut pas utiliser le drapeau tricolore.

    Solution? On va attendre (la mort du Comte de Chambord). Mac Mahon doit rester au pouvoir le plus longtemps possible. Loi de septennat: 7 ans pour un président de la République le 20 novembre 1873. La République s'en sort bien.

     

    3) La République fondée par les lois constitutionnelles de 1875 (formés de 3 lois)

    Obtenu par le rapprochement des centres: rapprochement des modérés. Ce sont les libéraux: drapeau tricolore. Terrain d'entente entre républicain modéré et monarchiste orléaniste: «compromis». Accepter que le mot «République» soit présent mais pas trop. Deux Chambres: système bicaméral: Haute: suffrage indirect (Sénat) et Basse: suffrage direct (Députés). Gambetta dit qu'il faut accepter le Sénat. Vif discussion.

     

    - L'amendement Wallon: le 30 janvier 1875: Monarchiste orléaniste. Parler du président de la République: associer régime à l'homme. Député d'accord: 353 à 352 voix: Se donner une constitution à 1 voix prêt. République du moindre mal.

     

    - Constitution de 1875: assez courte composé de 3 lois.

    Pouvoir exécutif: par le président de la République Mac Mahon depuis 24 mai 1873 (démission de Thiers). Monarchiste légitimiste (veut retour monarchie absolu). S’accommode la République. 20 novembre 1873: septennat (au pouvoir pour 7ans jusqu'à 1880). Il est élu par les sénateurs/ députés (réuni au Congrès à Versailles). Il n'est pas directement élu du peuple (pas élu au suffrage universel direct) (acquis de 1748). Il faudra attendre la loi de 1962 pour la loi de De Gaulle et que le pouvoir soit élu du peuple. Pas central. Dépend de sa personnalité. Raymond Poincaré 1913 élu président de la République (fort). Contrôle les armées, fait exécuter les lois. Nomme son gouvernement (ministre /président du conseil). Mac Mahon va bien exercer ce pouvoir. Le gouvernement sera responsable devant la Chambre des Députés / Parlement. Régime parlementaire: gouvernement responsable devant le Parlement. Si il y a défiance: démission du gouvernement. Il y a beaucoup de gouvernement sous la IIIème République. Beaucoup d'instabilité.

    Pouvoir législatif: Députés / Sénateurs: bicamérisme / Système bicaméral

    Députés: Elu suffrage universel pour 4ans (environ 230) et Sénateurs: Élu suffrage universel indirect pour 9ans avec renouvellement durant des élections législatif (environ 520). Proposent des lois / votent lois. Élisent Président de la République: peut dissoudre la Chambre des députées.

    Constitution de 1875, texte de compromis. Les républicains ont fait des concessions aux monarchistes orléanistes: République attaché au président et Sénat élu au suffrage universel indirect ( les républicains ne voulaient qu'une chambre). Accepté. 2 grandes familles refusent: républicains radicaux (Clemenceau qui refuse le Sénat) et monarchiste légitimiste (drapeau blanc...).

     

    4) La victoire des républicains

    Élections sénatoriales de janvier 1876: une garnison républicaine

    A Droite, il y a orléaniste, légitimiste, bonapartiste et a Gauche: république modérée, radicaux

     

    - Élection Chambre des Députés les 20 février / 5 mars 1876

    Gambetta au devant de la scène: accepte Sénat (républicain). Cf Barrat : Gambetta est un tribun et stratège de la République. Sénat: «Le Grand Conseil des Communes Française». Les républicains remportent les élections législatives en 1876. 363 contre 155 (75 bonapartistes, 55 monarchistes orléanistes et 25 légitimistes). Beaucoup de vote à Paris, Nord-Est, Sud-Est. Grand vainqueur du butin: Gambetta.«Commis voyageur de la République»

     

    - Les peintres ont joué un rôle important

    Philip Nord: Les impressionnistes et la politique, 2009

    Parallèle de la conquête de la République par les républicains et le combat des impressionnistes pour se faire connaître. «Les nouvelles peintures». Point commun avec les républicains: - «camaraderie», Peignent ensemble

    • Appartiennent à la même génération

    Le peintre Manet (né la même année que J.Ferry en 1832). Le peintre Monet (né en 1840 et Gambetta en 1838). Renoir (né la même année que Clemenceau en 1841). Manet et Clemenceau se connaissent depuis 1860 jusqu'à la mort de Manet en 1926. Ces «nouveaux peintres», «les peintres de la vie moderne», et les «nouvelles peintures impressionnistes», vient de Impression Soleil levant de 1872 de Manet. Il s'engagent côté République dès Second Empire. Manet dénonce cette Second République. Ils sont aussi Patriotes durant la guerre franco-prussienne. Durant la Commune: engagée aussi. Dénonce la répression versaillais.. Représente leurs amies. Monet peint Clemenceau. Polichinelle de Mac Mahon dans le livre ou journal de la République Le Temps mais sera pris avant par la police La République célèbre la paix. Cf Bal du Moulin de la Galette, 1877, La Rue Montorgueil 1878. Les peintres accompagnent la vie moderne. Peignent rues /ponts. Cf Gare St Lazare

    Enfin les peintres se battent pour être accepté. Cf Salon: salon créé au musée du Louvre

    Le Jury Académique des Beaux Arts: impressionnistes, jamais pris /accepté

    1863: Napoléon a créer le Salon des Refusés (énervé contre les Jury )

    Expositions des impressionnistes: 1874 avec Impression soleil levant / 1876 / 1877 avec Bal Moulin de la Galette / 1878 / 1879 / 1880 / 1886 (fin, exposition individuelle par la suite). Lorsque la France républicaine commence à s'installer dans la République. La carrière de ces nouveaux peintres s'épanouissent et ont de la reconnaissance. République également reconnaissant.

    Décret de Jules Ferry en décembre 1880: modifie le recrutement du Jury des Beaux Arts.

    Ce sont les artistes qui ont exposé une fois au salon qui choisissent le Jury.

     

    5) La crise du 16 mai 1877

    Un problème de cohabitation est posée après la victoire des républicains aux élections législatives 1876. Mac Mahon: monarchiste. Sénat: majorité conservateur (depuis élection sénatoriale): forte garnison républicain. Un député: républicain. Cela génère une situation très tendue. Mac Mahon choisit des présidents du Conseil par apprécié par la Chambre des députés Chambre des députés (attendent républicains). Choisit finalement un républicain très modéré (plaît à tout le monde, ennemi de Gambetta): Jules Simon. L'Affrontement entre républicains (veulent séparation Église/ État) et monarchistes sur la question religieux. Mac Mahon très religieux, très attaché à l’Église (avec armée: piliers de l’État). Ordre Mondial. En 1879, Rome devint la capital de l'Italie, Le Pape IX refuse l'unité italienne, ne veut pas que Rome soit la capital. Mac Mahon l'encourage. Gambetta n'est pas d'accord. Harcèle Jules Simon, faut arrêter pétition. Jules Simon condamne peu. Gambetta réclame un Ordre du jour, qui condamne pétition.

     

    - Discours Gambetta le 4 mai 1977.

    Manet soutient Gambetta : ouvre atelier pour réunion républicain / amies Gambetta pour stratégie à adopter. Mac Mahon pousse Jules Simon le 16 mai 1877 à démissionner car pas assez d'autorité.

    Une historienne de la IIIème République: Odile Rduelle dit: «Coup d'Etat présidentiel légal» . «Coup d’État» correspondant en 1876, la Chambre des députés est républicain (élu suffrage universel) et on ne tient pas en compte l'avis français. «Légal» correspond à la constitution de 1875 où il est dit que le président a le choix de son président du conseil. Conséquence de la crise: l'union formidable des républicains (se réunissent). «On ne discute plus, on se sert les coudres». Mac Mahon va dissoudre la Chambre le 25 juin 1877. Seul solution (pouvoir constitution de 1875).

    Nouvelles élection en octobre 1877. C'est à ce moment là que tout les républicains (mouvement Ferry, Gambetta, Clemenceau) se mobilisent derrière Gambetta. Campagne: «Nous partons 363, nous reviendront 400», «Il faudra se soumettre (prend un républicain en président du Conseil) ou se démettre (démission)». Adressé à Mac Mahon. Victoire républicain assuré. Campagne mené par tout le Républicains. Jules Grévy: «Défendons la République, les républicains, mais faisons une République qui ne fasse pas peur»

    Le 3 septembre 1877, il y a la Mort de Thiers et le 8 septembre: obsèques suivi par plus de 1 millions de personnes. Rassemblement des républicains pour inciter français à se ralier à la République: ironie/paradoxe de l'histoire. En janvier 1883: mort de Gambetta et en 1885, Mort de V.Hugo. Obsèques également très suivi. 11 novembre 1920: Le cœur de Gambetta va au Panthéon. L'élection législatif d'octobre 1877 est remporté par les républicains.

    - Les dernières conquêtes républicains (Mairie, Sénat, Président de la République)

    La conquête des mairies / révolution des mairies. Élection municipal janvier 1878: 36 Communes en France / vingtaine de républicains. Janvier 1879: Sénat républicain. Mac Mahon démissionne le 30 janvier. Nouvelle élection pour président de la République à Versailles (par députés/sénateurs). Jules Grévy élu pour 7ans. Vieux républicain de 1848, «vieille barbe», républicain modéré. «Faisons une République qui ne fasse pas peur». Juriste, a élaborer une Constitution en 1875: très respectueux. Ancien président de chambre des Députés. Pas une personne de 1er plan. Gambetta, président Champ des Députés. Achèvement Révolution Française / République apaisée.

     

    6) La fête républicaine

    - Exposition universelle de 1878: Liberté, Puissance, Progrès (la troisième)

    La première était à Londres en 1851, en 1855 à Paris et 1867 également à Paris. Veut montrer son redressement après la guerre franco-prussienne, défaite, Commune. Pour les républicains: doit montrer réussite politique/culturel. Grand succès: plus de 6 millions de visiteurs (champ de Mars, là où il y aura la Tour Eiffel en 1889). Concours: Vainqueur: Frères Morice (Cf Statue de la République: hommage). 30 juin 1879: La Rue Montorgueil de Monet

     

    - Les centenaires de Voltaire (30 mai 1778) et de Rousseau (2 juillet 1778):

    Les Républicains souhaitent honorer leurs pères des Lumières. Beaucoup de commémoration surtout à Paris. Cf Discours de Victor Hugo: «Il était plus qu'un homme, il était un siècle». Évoque filiation lumière, Révolution français, IIIème République. Manque l'amnistie pour la Commune. «Le jour où l'amnistie sera proclamer, je l'affirme, là haut dans les étoiles Voltaire sourira». Veut une réconciliation national. 14 juillet: hommage plus modeste que Voltaire pour Rousseau moins l'unanimité.

     

    - Les Chambres s'installent à Paris en juin 1879

    Le Sénat au Palais du Luxembourg et la Chambre députés: Palais Bourbon (1795: Place de la Concorde, anciennement Place Louis XIV, lieu ou Louis XVI a été décapité.

     

    - La Marseillaise redevient hymne nationale

    Chant de guerre pour l'armée du Rhin (contre Prusse). Composé par Rouget de Lisle (capitaine) en 1792. Juillet 1792: Prise des Tuileries. Arrivée des révolutionnaires. Fédérés Marseillais l'ont chantés pour la 1ère fois.

     

    14 février 1879: officialisation de l'hymne national

    Fin Ancien Régime, prise de la Bastille. République entre dans toutes les villes.

     

    - Amnistie pour les communards (soutenu par Gambetta): «Il n'y a qu'une France et qu'une République». 11 juillet 1780: Mur des Fédérés, Père Lachaise

     

    - Réconciliation national: Louise Michel revient et va faire du vote des femmes sont plus grand contrat.

     

    Conclusion: En 1879-1880, la III République est fondée, elle a une constitution depuis 1875, contrôlé par les républicains: Chambre des députés (1876-77), mairie (1878), Sénat et présidence de la République (1879). Elle repose sur une symbolique autour de dates: l'hymne nationale, drapeau tricolore, une fête nationale, peintres et sculpteurs engagés pour la défendre. Une nouvelle histoire commence maintenant, au carrefours entre politique et culture. Il faudra construire une culture république et donner à la France une identité.Cela passe par des grande lois: Lois Ferry, colonisation pour diffuser image de la France / République. Bientôt être français c'est un être républicain.

     


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